En bref : • La maire de Paris Anne Hidalgo souhaite limiter le périphérique à 50 km/h et créer une voie d'autopartage après les JO. • La mairie détient le pouvoir légal de réduire la vitesse (loi du 28 février 2017), une prérogative reconnue par le préfet de police Laurent Nunez. • La préfecture de Police conserve cependant l'autorité finale sur la création d'une voie réservée au covoiturage. • D'autres projets sont envisagés pour le périphérique, incluant une réduction du flux de véhicules et potentiellement une piste cyclable. |
Figure-vous que le périph parisien est devenu le terrain d’une joute politique aussi intense que ses embouteillages! Anne Hidalgo veut y imposer du 50 km/h et une voie d’autopartage après les JO, mais qui a vraiment le pouvoir de décider? La réponse n‘est pas aussi simple que de changer une limitation sur un panneau… La préfecture de police, elle aussi, a son mot à dire.
Le périphérique parisien : un anneau, deux autorités
Vous êtes au courant? Depuis les JO, c’est la grande révolution annoncée sur le périph! La maire de Paris a confirmé sa volonté de passer cette artère à 50 km/h et d’y créer une voie réservée au covoiturage. Et boom, ça a fait l’effet d’une bombe chez les automobilistes.
Mais attendez, c’est qui le boss du périph, au juste? Eh bien, c’est compliqué. Depuis 2020, on est face à une gouvernance partagée. Un peu comme une colocation où personne ne sait vraiment qui décide quoi.
Limitation à 50 km/h : Hidalgo a les cartes en main
Soyons clairs. Sur la question de la vitesse, la maire de Paris est dans son droit le plus strict. La loi du 28 février 2017 lui a donné ce pouvoir sur un plateau d’argent. David Belliard, son adjoint aux transports, ne manque pas de le rappeler à qui veut l’entendre.
C’est simple: pour des raisons de santé publique ou de sécurité, la municipalité peut parfaitement décider de réduire la vitesse sur son territoire. Et devinez quoi? Même Laurent Nunez, le préfet de police en personne, a reconnu cette prérogative. Difficile de contester quand l’autorité policière vous donne raison, non?
Voie d’autopartage : la préfecture garde le dernier mot
Par contre, pour la fameuse voie réservée au covoiturage, c’est une toute autre histoire. Hidalgo peut bien vouloir transformer une voie entière, mais sans l’aval de la préfecture, ça ne reste qu’un vœu pieux.
En effet, c’est la préfecture qui détient les clés quand il s’agit de catégoriser les voies de circulation. Elle seule peut autoriser ou rejeter ce projet de couloir dédié à l’autopartage. Un peu comme quand vous voulez réorganiser le salon dans une colocation – si le bail est au nom de votre coloc, vous avez beau avoir de bonnes idées, c’est lui qui tranche.
Projet | Qui décide? | Statut actuel |
---|---|---|
Limitation à 50 km/h | Mairie de Paris | En cours de planification |
Voie d’autopartage | Préfecture de Police | En attente d’autorisation |
Réduction du flux de véhicules | Effort conjoint | À l’étude |
Piste cyclable (projet futur) | À déterminer | Vision à long terme |
Les autres ambitions pour le « périph » de demain
Mais attendez, ce n’est pas tout! La mairie ne compte pas s’arrêter là dans sa transformation du périphérique. Elle a d’autres projets dans ses cartons. Réduction globale du flux de véhicules motorisés, et tenez-vous bien… une piste cyclable! Oui, vous avez bien lu. Imaginez faire le tour de Paris à vélo sur ce qui était autrefois le royaume incontesté de la voiture.
Ces projets font partie d’une vision plus large pour Paris. Une ville moins polluée, moins bruyante, plus respirable. Ambitieux? Certainement. Réaliste? Le débat est ouvert.
Une gouvernance complexe pour des enjeux majeurs
La situation du périphérique parisien illustre parfaitement la complexité de la gouvernance urbaine moderne. D’un côté, une mairie qui pousse vers une mobilité repensée, de l’autre, une préfecture garante de la cohérence globale du réseau routier.
Et au milieu? Les usagers, bien sûr. Ceux qui empruntent quotidiennement cette route pour aller travailler, rendre visite à des proches, ou tout simplement traverser la capitale sans y entrer. Pour eux, chaque décision administrative se traduit par des minutes gagnées ou perdues dans leur journée.
Alors que les décisions se prennent en haut lieu, c’est le quotidien de millions de Franciliens qui est en jeu. Le périphérique, ce n’est pas juste une route – c’est un peu l’artère principale du Grand Paris.
Et maintenant, on fait quoi?
Vous savez quoi? Au final, cette histoire de périph est un sacré casse-tête politique. La mairie va pouvoir imposer son 50 km/h, mais devra négocier pour sa voie d’autopartage. Et nous, dans tout ça? On s’adaptera, comme toujours. Parce qu’après tout, les Parisiens et les Franciliens sont devenus experts en adaptation, non? Mais dites-moi, vous pensez vraiment qu’on pourra un jour faire du vélo là où les moteurs vrombissaient à 70 km/h?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.