En bref : • Volvo EX30, désormais assemblé en Belgique, a obtenu le score environnemental nécessaire pour bénéficier du bonus écologique après sa relocalisation depuis la Chine. • Le Hyundai Inster, fabriqué en Corée du Sud, est également éligible au bonus, mais son inclusion suscite la controverse car elle pourrait fragiliser l'industrie automobile européenne. • Le Citroën ë-C5 Aircross (assemblé à Rennes) a facilement obtenu l'aide, tandis que la DS N°8 bénéficie d'avantages fiscaux pour les entreprises malgré son prix élevé. • La prochaine étape importante est fixée au 30 septembre avec le retour du leasing social, réservé aux véhicules validés par l'écoscore. |
Volvo et Hyundai : Duel pour le Bonus Écologique
À l’aube d’un nouvel avenir électrique, le SUV EX30 de Volvo, produit en Belgique, a obtenu le tant attendu bonus écologique, tout en soulevant des questions sur le Hyundai Inster, fabriqué en Corée. Qui aurait cru que l’emplacement de fabrication jouerait autant dans le jeu ?
Volvo en tête du classement écologique
Quelle belle avancée pour Volvo ! Son modèle EX30, désormais assemblé en Belgique, a fini par obtenir le « score environnemental » tant convoité, permettant d’accéder au bonus écologique. Ce petit SUV électrique, qui a longtemps dû jongler avec une production initialement en Chine, a vu ses efforts de relocalisation porter leurs fruits. La réforme, qui a modifié les critères d’évaluation en remplaçant le concept de « site d’assemblage » par celui de « site de fabrication », a semé un doute, mais l’EX30 a su naviguer à travers ce labyrinthe réglementaire. Maintenant, ce modèle pourra bénéficier d’une aide non négligeable, particulièrement important alors que ses ventes ont chuté de 64 % au premier semestre 2024.
Hyundai Inster : Un cas controversé
À l’opposé, le Hyundai Inster suscite des interrogations. Bien que ce charmant crossover électrique, 100 % fabriqué en Corée du Sud, soit également sur la liste des véhicules éligibles depuis le 16 juillet, son inclusion fait débat. En effet, subventionner un véhicule produit hors d’Europe pourrait fragiliser davantage notre industrie locale, déjà malmenée par la compétition asiatique. Cerise sur le gâteau, seule la version cinq places du modèle, qui semble moins adaptée, a atteint l’écoscore minimal. Ce dilemme met en lumière l’absurdité d’un système parfois trop laxiste, risquant de contrecarrer l’objectif de promouvoir une mobilité durable et locale.
Les exemples français sur le terrain
En revanche, le Citroën ë-C5 Aircross, assemblé à Rennes, n’a rencontré aucun obstacle pour obtenir cette aide. Quant à la DS N°8, bien que son coût élevé ne lui permette pas d’accéder au bonus, son bon score environnemental lui garantit tout de même des avantages fiscaux pour les entreprises. C’est une dynamique intéressante, n’est-ce pas ?
Les prochaines étapes
Bien des choses devraient évoluer prochainement ! La prochaine vérification cruciale est fixée au 30 septembre, marquant le retour du leasing social. Il sera encore une fois réservé aux véhicules validés par l’écoscore. L’anticipation est palpable, qu’en pensez-vous ?
Effets de la relocalisation sur l’industrie automobile
Conclusion
Ce duel entre Volvo et Hyundai soulève des questions passionnantes sur l’avenir de notre industrie automobile. Pensez-vous que d’autres marques suivront cette tendance vers la relocalisation, ou est-ce une exception ? La fin du débat ne fait que commencer, et je suis curieux de connaître votre avis !

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.