En bref : • Les prix des carburants ont connu une baisse significative, avec le gazole à 1,689€/litre en août 2024, soit 18 centimes de moins qu'un an auparavant. • Sur un plein de 50 litres, cette baisse représente une économie d'environ 13 euros, compensant partiellement la hausse des assurances auto de 4% en 2024. • La baisse s'explique par la chute du prix du baril de Brent (de 86$ à 80$), le ralentissement de la consommation américaine et le fléchissement de l'économie chinoise. • Les opérations "carburant à prix coûtant" dans plusieurs enseignes ont également contribué à cette tendance favorable pour les automobilistes. • Cette embellie devrait se poursuivre quelques semaines, au moins jusqu'à la fin des vacances américaines, mais reste soumise aux aléas géopolitiques. |
Figure-vous que les aoûtiens ont tiré le gros lot cette année ! Non seulement ils ont évité la pluie des juilletistes, mais ils ont aussi profité des prix à la pompe les plus bas depuis un an. Avec le gazole en chute de 18 centimes sur douze mois, c’est comme un petit cadeau tombé du ciel. Mais pourquoi cette baisse soudaine alors que tout augmente partout ailleurs ?
Un été qui fait du bien au budget des automobilistes
C’est presque incroyable. Au moment où l’inflation s’accroche à nos tickets de caisse comme une moule à son rocher, voilà que les prix des carburants décident de faire marche arrière. Et pas qu’un peu !
Le gazole renoue avec des prix plus raisonnables
Au 21 août, le litre de gazole s’affichait à 1,689 € en moyenne. Une bouffée d’oxygène ! C’est 3,6 centimes de moins qu’en juillet et — accrochez-vous bien — 18 centimes de moins qu’il y a un an. Vous vous souvenez peut-être de septembre 2023 ? Le gazole avait atteint la barre angoissante des 1,958 € le litre.
Pour vous donner une idée concrète : sur un plein de 50 litres, ça représente une économie de plus de 13 euros. De quoi s’offrir un petit resto sur la route des vacances, non ?
L’essence suit le mouvement, mais pas partout
L’essence sans plomb 95, star des stations-service françaises, suit la même tendance à la baisse. En revanche, son cousin premium, le super 98 (E10), fait de la résistance en restant campé aux alentours de 1,897 € le litre. Têtu, celui-là !
Cette baisse tombe à pic pour compenser un peu la hausse des assurances auto qui, elle, ne prend pas de vacances avec une augmentation moyenne de 4% pour 2024.
Mais pourquoi les prix baissent-ils maintenant ?
Facteur | Impact sur les prix |
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Prix du baril de Brent | De 86$ début juillet à 80$ aujourd’hui |
Consommation américaine | En baisse (ralentissement économique) |
Économie chinoise | Fébrilité = moins de demande |
Opérations commerciales | Carburant à prix coûtant dans plusieurs enseignes |
C’est un peu comme une recette de cuisine : plusieurs ingrédients mijotent ensemble pour faire baisser les prix. Le premier, et pas des moindres : le prix du baril de Brent de la mer du Nord qui est passé de 86 dollars début juillet à environ 80 dollars aujourd’hui. Et cela malgré des tensions géopolitiques qui auraient normalement dû faire grimper les cours.
Mais alors, comment l’expliquer ? D’abord, les Américains lèvent un peu le pied sur la consommation. Leur économie ralentit, ils brûlent moins de carburant. Ajoutez à cela une Chine dont l’économie tousse un peu, et vous obtenez mécaniquement une baisse de la demande mondiale.
Comme le dit Olivier Gantois, président de l’Union française des industries pétrolières : « La baisse devrait se poursuivre avec la consommation mondiale qui continuera à refluer, correspondant notamment à la fin des vacances aux États-Unis. »
N’oublions pas non plus le petit coup de pouce des supermarchés qui ont multiplié les opérations « carburant à prix coûtant ». Une façon d’attirer le chaland tout en allégeant (un peu) la facture.
Jusqu’à quand cette embellie va-t-elle durer ?
Bon, soyons honnêtes, les prix des carburants, c’est comme la météo normande : ça peut changer rapidement. Si aujourd’hui nous profitons d’une éclaircie, personne ne peut prédire la durée de cette accalmie.
Les experts s’attendent à ce que la tendance baissière se maintienne encore quelques semaines, au moins jusqu’à la fin des vacances américaines. Mais après ? Le marché pétrolier reste imprévisible, soumis aux soubresauts géopolitiques et aux stratégies des pays producteurs.
Alors, allez-vous profiter de ces prix plus doux pour faire quelques kilomètres supplémentaires ? Ou préférez-vous empocher la différence en prévision des prochaines hausses qui, soyons réalistes, finiront bien par revenir ? Car dans ce ballet des prix, la seule certitude, c’est l’incertitude…

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.