En bref : • Le marché automobile français affiche une baisse de 8,1% des immatriculations de voitures neuves en juin 2025, avec un recul global de 8,2% sur le premier semestre. • Les flottes d'entreprises sont particulièrement touchées (-17%), tandis que les véhicules électriques subissent une chute importante (-38%) malgré le bonus écologique. • Les motorisations hybrides progressent (+14% au total, +32% pour les microhybrides), contrairement aux hybrides rechargeables qui reculent de 18%. • Le marché de l'occasion connaît également des difficultés avec un sixième mois consécutif de baisse (-6,5% en juin). |
Le marché automobile français navigue des eaux troubles, marqué par l’économie chahutée et les tensions politiques. En juin 2025, les chiffres sont sans appel. Mais quels sont les enjeux qui se cachent derrière ces statistiques ?
Une chute alarmante des immatriculations
Les données de AAA Data révèlent une baisse de 8,1 % des immatriculations de voitures particulières neuves par rapport à juin 2024, avec 167 000 unités écoulées. Au terme du premier semestre, le total s’élève à 839 700, soit un recul global de 8,2 %.
Les flottes à la peine, les particuliers hésitants
Figurez-vous que les flottes souffrent le plus, affichant une baisse de 17 %, alors que le segment des particuliers continue de s’éroder. Seule lueur d’espoir : les loueurs de courte durée, en hausse de 19 %, qui illusent les chiffres, notamment à l’approche des vacances. Toutefois, les individus semblent se détourner des véhicules électriques, avec une chute de 38 %, provoquée par des incertitudes réglementaires et des difficultés de revente.
Des chiffres qui ne mentent pas
Malgré le récent relèvement du bonus écologique, fixé à 4 200 € pour les ménages modestes, les ventes de modèles électriques continuent de plonger, enregistrant une réduction de 12 %. En revanche, les motorisations hybrides s’avèrent populaires : une croissance de 14 % au total, atteignant même 32 % pour les microhybrides, tandis que les hybrides rechargeables, eux, reculent de 18 %.
Une remontée en vue ?
Le marché de l’occasion montre des signes de fatigue, reculant de 6,5 % en juin. C’est le sixième mois consécutif de baisse, un phénomène entamé dès début 2024. On se demande si la rentrée pourra redresser cette tendance, d’autant que tout dépend de la stabilité politique et des perspectives économiques pour les consommateurs.
Conclusion
Avec ces chiffres, que nous annonce l’avenir du marché automobile ? Peut-être une ère où les modèles électriques seront enfin accessibles ? Les évolutions à venir resteront passionnantes à suivre, et je suis curieux de connaître votre opinion sur la question.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.