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En bref : • SpaceX a réussi son 30e vol d'un Falcon 9 avec la mission Transporter-15, déployant 140 satellites depuis la Base spatiale de Vandenberg. • Le booster B1071 devient l'un des deux seuls propulseurs de la flotte SpaceX à atteindre le cap des 30 vols, après avoir servi pour diverses missions importantes. • Contrairement au scepticisme initial de l'industrie concernant la viabilité économique des fusées réutilisables, la vision d'Elon Musk sur la réduction des coûts se concrétise. |
SpaceX : La mission Transporter-15 et le Falcon 9
Alors, figurez-vous que SpaceX a encore frappé fort ! Le 30e vol d’un Falcon 9 s’est soldé par un succès éclatant : après avoir lancé le Transporter-15, la société a réussi un atterrissage parfait en pleine mer. Qui aurait pu penser qu’une telle prouesse deviendrait la norme ?
Une célébration méritée pour un Falcon 9 aguerri
Ce vendredi, SpaceX a atteint un nouveau jalon en lançant et déployant 140 satellites lors de la mission Transporter-15, depuis la Base spatiale de Vandenberg. Initialement prévu un peu plus tôt, le lancement a été retardé à cause d’un petit souci technique. Mais tout est rentré dans l’ordre et, heureusement, tous les satellites ont été déployés comme prévu !
Le Falcon 9 impliqué, connu sous le nom de B1071, est un vrai vétéran dans le monde des fusées. Avec ses 30 vols à son actif, il est désormais l’un des deux boosters à atteindre ce cap dans la flotte de SpaceX. Sa liste de missions est impressionnante, comprenant des missions pour le Bureau national d’intelligence géospatiale et le satellite SWOT de la NASA. Elon Musk n’a pas manqué de mettre en avant cet exploit sur ses réseaux.
Des sceptiques aux succès tangibles : l’évolution de la réutilisabilité
Autrefois, l’idée de roquettes réutilisables semblait farfelue, voire irréaliste. Les anciens de l’industrie doutaient de leur efficacité, citant en exemple la réutilisation partielle des navettes spatiales comme un échec. En 2016, Ben Goldberg d’Orbital ATK déclarait que même si la réutilisabilité était possible, elle n’apporterait pas de réelles économies, affirmant même que ces chiffres n’iraient jamais au-delà de 30 % de réduction des coûts pour des missions en orbite terrestre basse.
Ces débats d’idées semblent maintenant bien loin. La vision d’Elon Musk, à cette époque, pointait pourtant dans une direction différente. Il soutenait que les coûts de combustible n’étaient qu’une infime partie des dépenses liées à un lancement. Conceptuel ou pragmatique, ce tournant vers une industrie spatiale plus accessible continue d’étonner.
Pour plus d’informations sur les évolutions de l’industrie spatiale, vous pouvez consulter cet article de NASA.
Conclusion
Pour conclure, pensez-vous que la réutilisabilité des fusées pourrait réellement transformer notre accès à l’espace ? Les réussites de SpaceX laissent tout de même présager un avenir fascinant. On pourrait même commencer à rêver de vacances sur la Lune, qui sait ?

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.

