En bref : • Les employés de Ford à Cologne se préparent à une grève générale contre 2 900 suppressions d'emplois prévues d'ici 2027, avec 93,5% des salariés favorables à cette action. • IG Metall accuse la direction de Ford de manquer de vision stratégique pour sa filiale allemande qui emploie actuellement 11 500 personnes. • Ford a abandonné la production de sa Fiesta en 2023 pour se concentrer sur des modèles électriques dont les ventes stagnent, avec une part de marché en Allemagne passée de 5% en 2022 à 3,5% en 2023. • Selon les syndicats, Ford envisagerait soit une cession de sa branche européenne, soit un partenariat stratégique avec un autre constructeur. • Cette crise s'inscrit dans un contexte plus large de difficultés pour l'industrie automobile allemande face à une concurrence internationale croissante, notamment chinoise. |
Une mobilisation sans précédent chez Ford
Les employés de Ford à Cologne, en Allemagne, s’apprêtent à entrer dans l’histoire avec une grève générale contre les suppressions d’emplois. À partir de mercredi matin, cette initiative, orchestrée par le syndicat IG Metall, marque un tournant significatif. Les deux sites de Ford, qui emploient 11 500 personnes, font face à une menace de réduction de 2 900 postes d’ici 2027.
Contexte de la grève
Cette grève a des implications majeures pour l’avenir de Ford en Allemagne. En effet, IG Metall accuse la direction de manquer de vision stratégique, ce qui met en péril sa filiale locale. Un récent vote a démontré l’unité des salariés, avec 93,5 % d’entre eux favorables à l’action collective, un chiffre grandiose, ne trouves-vous pas ?

Ford : un miroir des défis européens
La grève pourrait fortement perturber la production, étant donné que la majorité des travailleurs sont syndiqués. En 2023, Ford a aussi abandonné la production de sa Fiesta emblématique, se concentrant sur des modèles électriques dont les ventes, hélas, ne décollent pas. En effet, l’année dernière, seulement 3,5 % des nouvelles immatriculations en Allemagne relevaient de Ford, comparé à 5 % en 2022.

Un avenir incertain
Il est clair que Ford tente de naviguer à travers des eaux tumultueuses. Les coûts élevés et la baisse des ventes complexe la situation. Selon les syndicats, deux options extrêmes se dessinent : soit une cession de la branche européenne, soit un partenariat stratégique avec un autre constructeur pour stabiliser la situation.
Ce qui est frappant, c’est que la crise actuelle d Ford n’est pas isolée. L’industrie automobile allemande, dans son ensemble, doit faire face à des défis semblables, exacerbés par une concurrence croissante, notamment de la part des entreprises chinoises. Pour en savoir plus sur ces enjeux, vous pouvez consulter l’analyse sur le site de France24.
Conclusion
Alors, que penser d’un avenir où l’industrie automobile est mise à rude épreuve ? La réponse à cette question semble aussi complexe qu’un bon vieux puzzle. N’est-ce pas fascinant, malgré tout, d’observer les mutations du monde du travail ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.