En bref : • Le départ annoncé de Luca de Meo de Renault pour rejoindre Kering crée des tensions avec les syndicats, notamment la CGT qui y voit une "fuite en avant". • Bien que De Meo présente sa décision comme personnelle et assure laisser une entreprise saine, les syndicats s'inquiètent pour l'avenir du plan "Renaulution" et la stratégie électrique. • La CGT critique les choix industriels qu'elle considère risqués pour la production française et réclame des garanties sur l'emploi et la transparence. • Arrivé en 2020, De Meo avait redressé les finances de Renault et lancé des modèles importants comme la R5, malgré des relations tendues avec les représentants du personnel. |
Les remous chez Renault : le départ de Luca de Meo sème le trouble
Le départ annoncé de Luca de Meo à la tête de Renault fait couler beaucoup d’encre et ravive les tensions entre la direction et les syndicats. Les interrogations vont bon train : qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir du constructeur ?
Tensions exacerbées autour d’un départ controversé
Alors que Luca de Meo présente son départ comme un choix personnel et affirme laisser une entreprise en bonne santé, la CGT dénonce une « fuite en avant » au moment où sa stratégie commence à porter ses fruits. Ce nouvel épisode souligne une fracture persistante entre une direction focalisée sur la performance financière et des représentants du personnel inquiets pour l’avenir industriel et social du groupe. La CGT exige des garanties sur l’emploi, la production française, ainsi qu’une transparence accrue. Ils interpellent la direction : « Ce n‘est pas aux salariés de payer les errements d’une direction qui prend la fuite au moment des comptes. »
Un départ officialisé : vers de nouveaux horizons ?
Il ne fait désormais plus de doute : Luca de Meo quitte Renault cette été pour rejoindre le groupe de luxe Kering. Dans un message aux employés, il se défend en affirmant que sa décision est personnelle et que Renault est « bien positionné pour le prochain chapitre ». Cependant, ce discours semble laisser certains sceptiques. Pour la CGT Renault, ce départ survient à un moment crucial, alors que la stratégie de transformation « Renaulution » est en cours, modifiant les activités entre thermique et électrique.
Des inquiétudes pour l’avenir industriel
Les critiques de la CGT portent sur des choix industriels aux conséquences lourdes : un risque de délocalisation, une possible diminution de la production en France, et la fragilisation du secteur électrique. Selon le syndicat, « La promesse d’un renouveau fondé sur l’électrique ‘made in France’ semble déjà s’éroder ».
L’impact du départ
Luca de Meo, arrivé en 2020 dans un contexte difficile pour Renault, avait redressé les finances en lançant des modèles comme la R5. Bien que certains syndicats commencent à regretter son départ, il est intéressant de noter que leurs critiques avaient été récurrentes durant son mandat. Cela nous amène à réfléchir à la nature même des relations entre direction et employés.
Clôture d’un chapitre, ouverture d’un autre
Le départ de Luca de Meo marque-t-il la fin d’une ère pour Renault ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir du groupe et ses employés. Pensez-vous que ce changement de direction pourrait être le tremplin pour de nouvelles innovations, ou au contraire, un frein à la prospérité ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.