En bref : • Fiat réintroduit une version thermique de sa 500 (initialement conçue comme 100% électrique) face aux ventes limitées du modèle électrique dont le prix dépasse 35 000 €. • La nouvelle 500 "Hybrid" entrera en production en novembre 2025 avec un objectif de 100 000 unités vendues par an, équipée d'un moteur trois cylindres de 1 litre développant 70 chevaux. • Ce retour au thermique questionne l'engagement de Fiat dans l'électrification au moment où l'UE renforce ses normes environnementales. • Le modèle hybride conserve le design global de la 500 électrique, avec l'ajout d'une pédale d'embrayage, d'une boîte manuelle à six rapports et quelques retouches cosmétiques extérieures. |
Fiat 500 : Un retour inattendu vers la combustion interne
Fiat vient d’annoncer le lancement d’une version à moteur thermique de sa célèbre 500, un modèle initialement conçu pour être entièrement électrique. Face à des résultats de vente en demi-teinte pour la 500 électrique, la marque italienne a fait un choix audacieux en réintroduisant un moteur à combustion, accompagné d’une boîte manuelle. Cela forcément interpelle, non ?
Une évolution étonnante
La nouvelle Fiat 500e, lancée il y a cinq ans, a été créée comme un véhicule 100% électrique, contemporain et plein de promesses. Pourtant, son prix dépassant les 35 000 € s’est révélé être un frein pour beaucoup d’acheteurs. Pour comparaison, l’ancienne version thermique a été vendue sans interruption depuis 2008 à des tarifs bien plus accessibles. Cela donne à réfléchir, n’est-ce pas ?
Vers une 500 « Hybrid »
Pour répondre à cette situation, Fiat planifie le lancement de la 500 « Hybrid », avec une production qui devrait démarrer en novembre 2025. L’objectif ? Vendre au moins 100 000 unités par an. Néanmoins, malgré son nom, ce modèle semble s’orienter vers une hybridation légère, avec un moteur trois cylindres de 1 litre, offrant seulement 70 chevaux. Pas de quoi faire rêver les amateurs de performance, tu ne trouves pas ?
Un choix qui soulève des questions
Ce retour à un moteur thermique questionne la véritable intention de Fiat quant à son engagement dans l’électrification. Dans un contexte où l’Union européenne optionne sur certaines normes environnementales, ce choix semble être un balancement entre rentabilité immédiate et perspectives durables. D’autres marques, confrontées à des challenges similaires, jonglent également entre ces deux réalités.
Des modifications discrètes
L’intérieur du modèle hybride conserve en grande partie son design, sauf pour l’ajout d’une pédale d’embrayage et d’une boîte manuelle à six rapports. De l’extérieur, seules quelques retouches cosmétiques, comme une calandre retravaillée pour les besoins du moteur thermique, distinguent cette version des précédentes. Plutôt sobre, non ?
Pénurie de choix pour les consommateurs
Alors, cette stratégie est-elle une nécessité ou représente-t-elle un recul ? Si l’idée est d’attirer une clientèle plus soucieuse de son budget, cette manœuvre pourrait être avantageuse à court terme. Toutefois, cela n’est pas sans risque pour l’image de Fiat en tant que précurseur de l’électromobilité. Pour les consommateurs, un dilemme se pose : entre le confort d’un moteur traditionnel et l’aspiration à une mobilité plus écologique, quel chemin choisiront-ils ? Source : Le Monde
Conclusion
Au final, nous assistons peut-être à un tournant, un paradoxe qui remet en question notre vision de l’avenir automobile. Qu’en pensez-vous ? Serait-ce un simple phénomène temporaire ou un véritable changement de cap pour la marque et le marché en général ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.