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En bref : • La révélation de la plateforme technique de la Ferrari électrique a provoqué une chute boursière de 15% le 9 octobre 2025, faisant perdre 13 milliards d'euros de capitalisation. • Ferrari a drastiquement réduit ses objectifs d'électrification, annonçant seulement 20% de modèles électriques en 2030 contre 40% initialement prévus. • Malgré un plan financier incluant un rachat de capital de 3,5 milliards d'euros et un objectif de chiffre d'affaires de 9 milliards en 2030, les investisseurs ont été déçus par ce manque d'ambition. • Les carnets de commandes restent pleins jusqu'en 2028, mais cet épisode marque une remise en question de l'invulnérabilité de la marque face aux défis de la transition énergétique. |
Ferrari : Révélations et Réactions
Jeudi 9 octobre 2025, la révélation de la plateforme technique de la future Ferrari électrique a engendré une tempête sur le marché boursier.
Une journée à marquer d’une pierre noire
Il y a des moments qui bouleversent totalement un constructeur. Le 9 octobre 2025 sera gravé dans la mémoire de Ferrari comme une journée funeste, non pas sur un circuit, mais sur une arène tout aussi impitoyable : la Bourse de Milan. Imaginez, en une seule séance, l’action du Cheval cabré a chuté de plus de 15 %, sa plus forte baisse depuis 2016.
Pour vous donner une idée, l’action a glissé à 354 euros, ce qui a entraîné une perte de capitalisation boursière de 13 milliards d’euros en quelques heures. Cette capitalisation, jadis florissante, est descendue de 81 à 68 milliards d’euros. Le lendemain, on parlait déjà d’une chute à 62 milliards selon des médias financiers de confiance.
Une onde de choc inattendue
Pour un constructeur souvent perçu comme invulnérable, symbole d’élégance et de rentabilité, ce retournement a eu l’effet d’un coup de tonnerre. C’est une crise identitaire qui s’avère jouer en arrière-plan. Alors que Ferrari dévoilait les premiers éléments de sa première voiture électrique, la réaction du marché a été celle de l’inquiétude.
Ferrari face à l’électrification
Tout commença lors du Capital Markets Day, ce jour-là, Ferrari présentait son plan stratégique pour 2030. Ce moment tant attendu a piqué l’intérêt, notamment avec l’annonce de leur nouvelle plateforme technique. Mais en révélant des objectifs d’électrification dramatiquement réduits, l’ambiance s’est rapidement assombrie.
- – Chiffre d’affaires visé : 9 milliards d’euros en 2030 (au lieu de 7,1 milliards en 2025).
- – Résultat opérationnel ajusté (EBIT) : 2,75 milliards.
- – Seulement 20 % de modèles 100 % électriques en 2030, contre 40 % précédemment promis.
Des attentes non comblées
Les investisseurs, souvent en quête de rêves et d’innovations éclatantes, ont été déçus. « Ferrari n’a pas livré la vision attendue, » notait un analyste du Financial Times. Le discours de prudence du PDG, pensant sécuriser rentabilité et exclusivité, n’a pas rencontré l’adhésion. Dans un environnement financier où la croissance est reine, cette approche mesurée semble avoir été mal reçue.
Pour soutenir le cours de son action, Ferrari a promis un rachat de capital de 3,5 milliards d’euros, ce qui a amplifié la confusion. Malgré tout, il ne faut pas perdre de vue que les carnets de commandes restent pleins jusqu’en 2028, et que la gamme thermique et hybride continue de briller.
Un tournant symbolique
Ce 9 octobre ne doit pas seulement être envisagé comme une correction boursière; c’est un moment clé pour le constructeur le plus admiré au monde. Ferrari a réalisé que même la légende d’une marque ne suffit plus à garantir le profit. Ce jour-là, une part de son invincibilité s’est effritée face à la réalité économique.
Pour vous donner un exemple marquant, c’est comme si une belle voiture classique avait été brusquement comparée à une moderne berline électrique : le charme n’est pas tout, il faut aussi la performance, n’est-ce pas ?
Que nous réserve l’avenir ?
La question demeure : Ferrari réussira-t-elle à naviguer dans cette transition vers l’électrique sans perdre son essence ? À l’avenir, la passion d’une marque aura-t-elle encore les moyens de protéger sa place sur le marché ?
Pour en savoir plus sur les tendances actuelles des voitures électriques, je vous invite à consulter des sources comme Le Monde.
Une question reste en suspend : d’ici quelques années, est-ce Ferrari ou un autre constructeur qui définira les nouvelles normes de l’automobile ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

