En bref : • Le marché automobile français connaît une baisse significative avec une chute de 8% des immatriculations entre janvier et juillet 2025, reflétant les tensions économiques affectant le pouvoir d'achat des ménages. • Les ventes sont en recul depuis plus d'un an, passant de 890 000 à 820 000 immatriculations sur les sept premiers mois, tandis que les prix des véhicules ont considérablement augmenté. • Le segment des voitures électriques constitue une exception avec une croissance de 15%, principalement portée par les entreprises bénéficiant d'aides gouvernementales. • Le marché de l'occasion souffre également, affecté par les restrictions budgétaires des ménages, la hausse des coûts de crédit et les pénuries de véhicules récents. |
Le marché automobile français sous tension
Les ventes de voitures neuves, baromètre de la santé économique d’un pays, éveillent une certaine inquiétude en France. Avez-vous remarqué cette tendance ?
Des chiffres alarmants pour juillet 2025
Le marché des voitures neuves en France est en déclin. Malgré un léger rebond des ventes de voitures électriques, les immatriculations produites entre janvier et juillet 2025 affichent une baisse de 8 %. En juillet seulement, 116 376 voitures particulières neuves ont été immatriculées. Si l’on examine cela de plus près, on comprend que cette situation n’est pas isolée : elle découle des tensions économiques qui affectent le pouvoir d’achat des ménages.
Entre les impôts, l’inflation galopante et la précarité de l’emploi, le tableau n’est guère réjouissant. C’est ainsi que de moins en moins de ménages peuvent envisager un remplacement de véhicule, face à des coûts en forte augmentation.
Une crise qui s’installe dans la durée
Juillet 2025 n’est qu’un nouvel épisode d’un marché durablement impacté. Depuis plus d’un an, les ventes de voitures neuves, tant pour les particuliers que pour les entreprises, sont en berne. Entre janvier et juillet, la France a enregistré plus de 820 000 immatriculations, soit une baisse par rapport aux 890 000 de 2024. Il est paradoxal de constater qu’il y a seulement quinze ans, une citadine abordable coûtait moins de 20 000 euros, alors qu’aujourd’hui cela semble être un rêve lointain.
Le marché automobile, baromètre de notre économie
Historiquement, les ventes de véhicules neufs sont souvent interprétées comme un indicateur fiable de l’état économique d’un pays. Acquérir une voiture est un engagement financier important: il est souvent remis à plus tard en période d’incertitude et se réalise plus rapidement lorsque la confiance revient.
Un marché dynamique serait le signe d’une conjoncture favorable, tandis qu’une baisse prolongée des immatriculations suggère une ambiance morose. Les ménages sont alors plus enclins à se tourner vers des véhicules d’occasion ou à différer leurs achats.
Une lumière au bout du tunnel : l’électrique prospère
Dans ce contexte difficile, il existe tout de même une lueur d’espoir : les ventes de voitures 100 % électriques connaissent une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente. Cela est principalement dû aux entreprises, désormais encouragées à intégrer des véhicules électriques pour bénéficier d’aides gouvernementales. Cependant, il convient de nuancer ces chiffres, car malgré cette hausse, le segment particulier semble se désintéresser de ces nouvelles motorisations.
Le marché de l’occasion en recul
Mais ce n’est pas tout. Le marché de l’occasion ne s’en sort pas mieux. La pression sur le pouvoir d’achat et l’augmentation des coûts de crédit maintiennent de nombreux consommateurs à l’écart du marché. Pour corser le tout, il y a aussi des pénuries de voitures récentes, ce qui fait grimper les prix des voitures d’occasion. C’est un véritable cercle vicieux qui se dessine.
La situation géopolitique mondiale, marquée par des conflits et des incertitudes économiques, impacte fortement le marché automobile. Lorsque ce dernier tousse, c’est l’ensemble de l’économie qui s’en ressent.
Vers un avenir incertain
Le parc automobile vieillissant pose de réelles questions d’impact environnemental et de sécurité. Chacun d’entre nous doit se poser la question : quel futur souhaitons-nous pour notre mobilité et notre planète ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.