En bref : • Les propriétaires de Fisker Ocean ont jusqu'au 31 août 2025 pour effectuer des réparations ou obtenir un remboursement, après quoi ils seront livrés à eux-mêmes. • Malgré un passé prestigieux dans le design automobile, Fisker a sacrifié la qualité pour réduire les coûts, entraînant de graves défauts sur ses SUV électriques. • La marque fait l'objet d'enquêtes de la NHTSA pour des problèmes de sécurité et manque d'un réseau efficace pour les réparations et garanties. • Cette situation marque probablement la fin de l'aventure pour Fisker, illustrant l'échec d'une entreprise prometteuse dans un marché électrique très compétitif. |
Le Fisker Ocean se retrouve dans une situation délicate. Les propriétaires ont désormais seulement quelques jours pour réparer leur véhicule électrique ou espérer un remboursement. Un repli inattendu qui soulève des questions sur la viabilité du constructeur californien. Que va-t-il advenir des rêves de mobilité durable ?
Un avenir incertain pour les propriétaires de Fisker
La situation est plutôt alarmante : les propriétaires du Fisker Ocean ont jusqu’au 31 août 2025 pour effectuer des réparations ou obtenir un remboursement des travaux déjà réalisés. Passée cette date, la marque n’offrira plus de soutien, laissant ses clients se débrouiller seuls, une situation qui rappelle le naufrage d’un navire en pleine tempête.
Fisker : une histoire de promesses non tenues
Avec un passé marqué par le design, notamment l’Aston Martin DB9 ou la Tesla Model S, la marque Fisker semblait bien armée pour s’imposer. Relancée en 2016, avec des ambitions de rivaliser avec le Tesla Model Y, elle semblait avoir tiré les leçons de ses erreurs passées. Malheureusement, des choix de gestion imprudents, notamment la réduction des coûts au détriment de la qualité, ont provoqué de graves défauts sur le SUV Ocean. Les histoires de freinage capricieux ou de portes récalcitrantes sont devenues monnaie courante.
Des enjeux de qualité et de sérieux
Des enquêtes de la NHTSA, le régulateur américain, pointent directement des manquements, aboutissant à l’absence d’un réseau efficace pour traiter réparations et garanties. Il semblerait qu’en tentant de devenir le héros du secteur électrique, Fisker se soit en réalité fourvoyée. Une leçon à méditer dans un marché en pleine effervescence.
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La fin d’une aventure ?
Désormais, la campagne de rappel représente la dernière chance pour les propriétaires de Fisker. Après le 31 août, tout soutien sera abandonné. C’est un tournant décisif : la marque qui avait tant promis semble avoir perdu son cap, un joli symbole de ce qui arrive lorsque la passion et le design ne se traduisent pas en fiabilité et en service client. Dans un marché hyper-compétitif, qui peut se permettre un tel échec ?
À méditer : Pourquoi certaines entreprises échouent-elles malgré un potentiel énorme ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.