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En bref : • Le Canada envisage de lever la taxe de 100% sur les véhicules électriques chinois, contrairement aux États-Unis qui maintiennent des taxes élevées. • Le Premier ministre Mark Carney prévoit une tournée en Asie pour renforcer les relations commerciales, notamment lors du sommet de l'APEC en Corée du Sud. • Cette ouverture présente des opportunités (marché élargi, réduction des coûts) mais aussi des risques pour l'industrie automobile canadienne et sa souveraineté économique. • Le Canada se trouve à un carrefour stratégique entre diversification des partenariats et protection de son industrie locale. |
Le Canada envisage d’ouvrir son marché aux véhicules électriques chinois, une initiative qui pourrait redéfinir ses relations commerciales avec Pékin face à l’imposition de lourdes taxes par les États-Unis. Que va-t-il se passer ensuite ?
Le Canada : un nouveau terrain pour les VE chinois ?
Depuis octobre 2024, une taxe de 100 % frappait les véhicules électriques chinois sur le sol canadien, rendant leur accès au marché nord-américain très compliqué. Toutefois, Ottawa envisage maintenant de lever cette barrière. Cette décision pourrait se lire comme une réponse symbolique aux sanctions américaines tout en ouvrant la porte à de nouvelles possibilités commerciales avec la Chine.
Le Premier ministre, Mark Carney, se prépare même à une tournée en Asie, avec des arrêts à Kuala Lumpur et lors du sommet de l’APEC en Corée du Sud pour renforcer ce rapprochement. Mais il faut être clair, cela vient avec son lot de risques. Libérer le marché aux VE chinois pourrait créer une pression considérable sur les producteurs locaux et menacer des emplois dans le secteur automobile canadien. On peut s’interroger : jusqu’où cela peut-il aller ?
Les opportunités et les défis de cette ouverture
Cette ouverture potentielle n’est pas sans répercussions. D’un côté, on voit l’opportunité d’un marché élargi et d’une réduction des coûts, mais de l’autre, la dépendance à l’égard de l’industrie chinoise soulève des questions de souveraineté. Le Canada doit naviguer dans des eaux troubles où le géant asiatique pourrait devenir un partenaire crucial, tout en tenant compte de la fragilité de ses propres chaînes d’approvisionnement.
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Pour résumer, le Canada est à un carrefour crucial : entre la nécessité decontre les excès tarifaires et le besoin de diversifier ses partenariats, tout en protégeant son industrie. La stratégie d’Ottawa dans les mois à venir pourrait bien redéfinir non seulement ses relations commerciales, mais aussi l’avenir du marché des véhicules électriques en Amérique du Nord.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

