|
En bref : • Robyn Denholm, présidente du conseil de Tesla, appelle les actionnaires à approuver le nouveau Plan de Performance 2025 d'Elon Musk lors de la réunion du 6 novembre • Tesla se trouve à un "point d'inflexion critique" avec des projets comme la conduite autonome et le robot Optimus, la direction de Musk étant jugée essentielle • Contrairement à un salaire fixe, Musk lie sa rémunération aux performances de l'entreprise, son précédent plan de 2018 ayant été annulé par la justice • Le nouveau plan proposé pourrait valoir près d'un trillion de dollars, mais uniquement si Tesla atteint une capitalisation de 8,5 trillions de dollars |
Tesla et l’avenir d’Elon Musk
Robyn Denholm, la présidente du conseil d’administration de Tesla, a récemment lancé un appel aux actionnaires pour approuver le nouveau Plan de Performance 2025 proposé par Elon Musk. Cet événement, prévu lors de la réunion annuelle le 6 novembre, pourrait être crucial pour l’avenir de l’entreprise. Mais que se passera-t-il si les actionnaires ne répondent pas présent ?
Maintenir Musk dans un tournant décisif
Dans sa lettre, Denholm a souligné que Tesla se trouve à un « point d’inflexion critique ». Les projets ambitieux comme la conduite autonome (FSD) et le robot Optimus sont en plein essor. D’après elle, la direction de Musk est essentielle pour faire de Tesla le leader mondial des solutions autonomes et la société la plus précieuse au monde. Et sans un nouveau plan de performance, elle craint que Musk ne décide de quitter ses fonctions, ce qui pourrait coûter très cher à Tesla sur le long terme.
« Si nous ne créons pas un environnement motivant pour qu’Elon atteigne de nouveaux sommets à travers un plan de rémunération équitable, nous risquons de le voir abandonner son poste. Son temps, son talent et sa vision ont été vitaux pour réaliser des rendements extraordinaires pour les actionnaires », a-t-elle exprimé.
Une rémunération ancrée dans la performance
Il est intéressant de noter qu’Elon Musk a toujours eu une approche peu conventionnelle en matière de rémunération avec Tesla. Plutôt que de percevoir un salaire régulier, il lie ses revenus aux réussites de l’entreprise. Par exemple, son plan de performance de 2018, approuvé dans un contexte où Tesla avait une valeur marchande d’environ 59 milliards de dollars, lui permettait de bénéficier d’options d’achat d’actions uniquement lorsque des jalons de croissance significatifs étaient atteints.
À l’époque, ces jalons, qui visaient une augmentation du capital à 650 milliards de dollars, ont paru irréalistes à bien des observateurs. Pourtant, Tesla a réussi à les atteindre, même si une décision de justice a annulé le plan en 2024, le qualifiant d’« somme inconcevable ».
Les actionnaires ont depuis réaffirmé leur soutien à la rémunération de Musk, malgré les défis juridiques. Récemment, le conseil d’administration a mis en place un paquet équitable de 29 milliards de dollars, visant à élaborer un nouveau plan à long terme. Le Plan de Performance 2025 pourrait potentiellement valoir près d’un trillion de dollars, mais seulement si Musk parvient à faire de Tesla la société la plus précieuse au monde avec une capitalisation de 8,5 trillions de dollars.
En conclusion
Alors, qu’en pensez-vous ? L’avenir de Tesla dépendra-t-il exclusivement du maintien d’Elon Musk à son poste ? On peut s’interroger sur ce type de modèle de rémunération et la pression qu’il peut engendrer. Une question reste en suspens : l’innovation peut-elle perdurer sans la motivation d’un homme, aussi visionnaire soit-il ?
Pour en savoir plus sur les enjeux de la rémunération des dirigeants, vous pouvez consulter cet article du Monde.

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.

