En bref : • Le marché automobile français subit une baisse de 8% des immatriculations de voitures neuves en juillet, touchant particuliers et entreprises. • Les véhicules électriques connaissent un rebond de 15%, principalement grâce aux flottes professionnelles (+70%), tandis que les achats des particuliers diminuent de 15%. • Les motorisations hybrides représentent 53% des immatriculations neuves malgré des signes d'essoufflement, comme la baisse de 28% chez Toyota. • Le marché de l'occasion se contracte de 3%, affecté par la pénurie de véhicules récents. • Les perspectives restent inquiétantes malgré les aides publiques, avec un secteur particulier à l'arrêt et l'espoir d'un impact positif du leasing social à la rentrée. |
Le marché automobile français en juillet : un constat inquiétant
En juillet, le marché automobile en France semble ralentir, malgré les subventions accordées aux véhicules électriques. Ce phénomène inquiet n’est pas sans conséquence : la baisse des immatriculations de voitures neuves atteint 8 %. Le secteur est en proie à des doutes, vous ne trouvez pas ?
Un marché en crise
Le recul des ventes n’épargne personne, que ce soit les particuliers ou les flottes d’entreprises. Les remises attractives pour les professionnels ne semblent plus suffire à dissimuler cette tendance baissière, qui se poursuit tel un nuage noir dans un ciel d’été.
Selon les données d’AAA data, les voitures électriques affichent un petit rebond de 15 %, mais, figurez-vous, cela est principalement dû aux flottes professionnelles, qui ont bondi de 70 %. Les acheteurs particuliers, en revanche, adoptent une attitude prudente, avec une baisse de 15 % dans leurs achats d’électriques. Les changements liés au bonus écologique, bien que prometteurs, n’ont pas encore montré leurs véritables effets. Le leasing social, qui devrait se concrétiser à la rentrée, pourrait éveiller l’intérêt autour de l’électrique, mais il risque de délaisser les modèles hybrides, qui étaient jusque-là une part précieuse du marché.
Pas de miracle en vue
Actuellement, les motorisations hybrides représentent plus de la moitié des immatriculations neuves (53 %), avec une progression de 7 % sur un an. Des marques comme Toyota, Peugeot ou Ford s’y investissent. Pourtant, même dans ce secteur, des signes d’essoufflement se font sentir. Par exemple, Toyota affiche une baisse de 28 %, un signal d’alarme qui ne peut pas passer inaperçu.
Du côté de l’occasion, la situation ne s’améliore pas. Après un mois de juin déjà morose, juillet voit une nouvelle contraction de 3 %. La pénurie de véhicules récents, conséquence de la chute des immatriculations ces dernières années, pèse sur le marché. Seuls les modèles anciens, ainsi que les ventes entre particuliers, semblent tirer leur épingle du jeu.
Un avenir incertain
Malgré l’adaptation des constructeurs à un environnement volatile et des efforts publics pour soutenir le marché, les prévisions pour la fin de l’année ne sont pas rassurantes. Le secteur particulier, pilier historique des ventes, est toujours à l’arrêt. Même si le leasing social pourrait offrir une bouffée d’oxygène à l’électrique, il pourrait déséquilibrer un peu plus un écosystème déjà affaibli. Les fabricants doivent s’adapter sans se briser : la tempête n’est pas près de se calmer.
Vers un nouveau chemin ?
La situation actuelle pourrait-elle conduire à des choix plus audacieux de la part des consommateurs ? La perpective d’une transition plus rapide vers des modèles durables est-elle envisageable alors que les défis se multiplient ? Il est essentiel de garder un œil sur ces évolutions, tant économiques qu’écologiques.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.