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En bref : • Robyn Denholm, présidente du CA de Tesla, incite les actionnaires à approuver le nouveau Prix de Performance 2025 d'Elon Musk pour éviter qu'il n'abandonne son poste. • Tesla est à un "point d'inflexion critique" et risque de perdre le "temps, talent et vision" de Musk si un environnement propice à ses objectifs n'est pas créé. • Musk a toujours privilégié une rémunération basée sur la performance plutôt qu'un salaire fixe, une approche qui a porté ses fruits par le passé. • Le nouveau plan de rémunération proposé pourrait atteindre 1 trillion de dollars à condition que Tesla devienne l'entreprise la plus précieuse au monde avec une capitalisation de 8,5 trillions. |
Une mission cruciale pour Tesla : Retenir Elon Musk
À l’approche de l’assemblée annuelle du 6 novembre, Robyn Denholm, présidente du conseil d’administration de Tesla, souffle le chaud. Elle incite les actionnaires à approuver le nouveau Prix de Performance 2025 proposé à Elon Musk. Pourquoi ? Parce qu’un refus pourrait bien menacer son leadership, et donc l’avenir de la société. Intriguant, n’est-ce pas ?
Préserver l’élan d’innovation
Dans une lettre publiée sur le compte officiel de Tesla, Denholm souligne que l’entreprise est à un “point d’inflexion critique”. Elle insiste sur le fait que pour Tesla, il est primordial de créer un environnement propice à l’atteinte des objectifs ambitieux d’Elon. Sinon, on pourrait perdre son “temps, talent et vision”, éléments jugés essentiels à la prospérité de Tesla.
« Si nous ne motivons pas Elon avec un plan de rémunération équitable, on risque de le voir abandonner son poste », avertit la présidente. Cette nouvelle stratégie de rémunération verrait Musk rester engagé pour au moins 7,5 années supplémentaires tout en alignant ses intérêts sur des objectifs de croissance. Cette décision pourrait donc redéfinir l’avenir de Tesla.
Un parcours salarial unique
La rémunération de Musk a toujours su sortir des sentiers battus. Il a souvent refusé un salaire fixe, préférant que ses gains dépendent des performances de Tesla dans l’atteinte de défis de production ambitieux. Rappelons que son avant-dernier prix de performance a été approuvé alors que la capitalisation boursière de Tesla était de seulement 59 milliards de dollars. Des objectifs jugés farfelus à l’époque, mais pulvérisés depuis.
En 2024, malgré des controverses judiciaires, les actionnaires ont réaffirmé leur soutien à Musk. Le conseil d’administration a proposé un plan de rémunération qui pourrait atteindre 1 trillion de dollars, mais sous conditions strictes. En effet, il s’agirait de faire de Tesla l’entreprise la plus précieuse au monde, avec une capitalisation de 8,5 trillions. Un objectif ambitieux, non ?

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.

