|
En bref : • Elon Musk a annoncé que la version 14.2.1 du système FSD de Tesla permettrait de texter en conduisant selon "l'environnement de circulation". • Des tests ont été effectués dans différentes conditions de circulation (faible, moyenne, élevée), révélant que le système autorise environ 5 secondes de distraction avant d'alerter le conducteur dans certaines situations. • Cette fonctionnalité soulève des inquiétudes concernant la sécurité routière et la légalité, l'utilisation du téléphone au volant étant interdite dans de nombreuses juridictions comme la Pennsylvanie. • En cas d'accident, la responsabilité incomberait toujours au conducteur malgré cette nouvelle fonctionnalité. |
Les nouvelles fonctionnalités de Tesla
Elon Musk, le PDG de Tesla, a récemment annoncé une mise à jour audacieuse : la possibilité de texter en conduisant, subordonnée au contexte de la circulation. Mais cela soulève une question : est-ce réellement responsable ?
Contexte de l’annonce
Jeudi dernier, Elon Musk a divulgué que la version 14.2.1 du système Full Self-Driving (FSD) permettrait de texter pendant la conduite. Cela dépendra, comme il le dit, de « l’environnement de circulation ». On peut dire que l’actualité est teintée d’intrigue.
La mise à l’épreuve
Pour voir si cette possibilité tenait la route, j’ai décidé d’effectuer un test. Mon but principal ? Déterminer un moment précis où il serait autorisé de jeter un coup d’œil à son téléphone sans être interrompu par le système de surveillance du conducteur.
Avant tout, un avertissement
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que, même si Tesla souligne cette nouvelle fonctionnalité, je ne recommanderais pas cette pratique. Les lois sur l’utilisation du téléphone au volant sont strictes. Renseignez-vous donc sur votre région pour rester en conformité avec la législation.
Le processus de test
Dans cet esprit, j’ai décidé d’établir trois niveaux de circulation : faible, moyenne et élevée. Pendant le test, j’ai essayé de rester attentif à la route tout en vérifiant mon téléphone. Cela a été un exercice délicat, croyez-moi !
Zone de faible circulation
J’ai débuté sur une route peu fréquentée, où j’ai pu jeter un rapide coup d’œil à mon smartphone pendant cinq secondes. À chaque fois, je faisais un retour à la route pour m’assurer que tout était en ordre.
Zone de circulation moyenne
Dans cette zone plus animée, j’ai remarqué que je pouvais tout de même consulter mon téléphone pendant environ cinq secondes. Toutefois, je me suis rendu compte que le système ne me recevait pas d’alerte pour reprendre la route.
Zone de circulation élevée
Sur l’autoroute, où la circulation s’intensifie, j’ai finalement reçu une alerte me demandant de rediriger mon attention sur la route. Étonnamment, j’ai trouvé le contexte davantage sûr : une circulation fluide limitait les risques immédiats.
Mon ressenti à ce sujet
Il va sans dire que je reste incrédule face à cette fonctionnalité, même si elle est présentée comme viable. Je n’envisagerais jamais de répondre à des messages en roulant, pour deux raisons principales. D’abord, en cas d’accident, la responsabilité me reviendrait, une perspective peu engageante pour tout conducteur.
Ensuite, il est important de garder en tête que naviguer sur son téléphone en conduisant est illégal dans de nombreux endroits, y compris chez moi, en Pennsylvanie, où la loi Paul Miller impose des restrictions sévères. Si l’idée de voir les technologies évoluer est excitante, la sécurité personnelle demeure primordiale.
Perspectives d’avenir
Si Tesla continue d’améliorer son système, je me demande : jusqu’où ces fonctionnalités iront-elles ? Cela soulève une réflexion sur notre rapport à la conduite autonome et à la technologie dans notre quotidien. Ne serait-il pas préférable de garder nos mains sur le volant et nos yeux sur la route ?
Pour en savoir plus sur la sécurité routière, consultez cet article.

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.

