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En bref : • Le fonds souverain norvégien (NBIM), détenant 1,14% de Tesla, s'oppose à la prime de performance d'Elon Musk pour 2025 en raison de son ampleur et de la dilution d'actions qu'elle entraînerait. • Bien que reconnaissant la valeur créée sous la direction de Musk, le NBIM préfère dialoguer avec Tesla sur ces enjeux plutôt que de remettre en question les compétences du dirigeant. • Les avis divergent parmi les investisseurs : certains influenceurs comme ARK Invest soutiennent le plan, tandis que d'autres comme Institutional Shareholder Services s'y opposent. • Si approuvée lors de la prochaine assemblée des actionnaires, cette prime pourrait augmenter la participation de Musk dans Tesla jusqu'à 25% si l'entreprise atteint une capitalisation de 8,5 trillions de dollars. |
La controverse autour de la prime de performance d’Elon Musk
Vous êtes-vous déjà demandé comment un fonds souverain de 2 000 milliards de dollars réagit face aux rémunérations d’une figure publique comme Elon Musk? Cela semble intrigant, n’est-ce pas ? Et bien, Norway’s sovereign wealth fund vient de voter contre sa prime de performance pour 2025.
Opposition du fonds norvégien
Le fonds, géré par Norges Bank Investment Management (NBIM), possède une participation de 1,14 % dans Tesla, soit environ 11,6 milliards de dollars. Récemment, le NBIM a annoncé avoir voté contre le package salarial proposé pour Musk, pointant du doigt plusieurs préoccupations. Figurez-vous qu’ils estiment que la taille globale de cette rémunération, ainsi que la dilution d’actions, soulèvent des inquiétudes légitimes.
Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ne remettent pas en question les compétences de Musk à la tête de Tesla. Ils tiennent plutôt à dialoguer avec l’entreprise sur ces enjeux délicats. “Nous reconnaissons la valeur significative créée sous la direction de M. Musk, mais la taille de l’attribution pose problème”, a déclaré le fonds. Cela montre qu’ils souhaitent un véritable échange avec l’entreprise.
Elon Musk et le NBIM : un duel d’argents
Ce n’est pas un secret : la prime de performance proposée à Musk suscite de vives réactions. Certains investisseurs la trouvent méritée, tandis que d’autres, comme Institutional Shareholder Services et Glass Lewis, recommandent de voter contre. Une véritable bataille d’opinions, vous en conviendrez.
Des initiatives telles que le mouvement « Take Back Tesla » se sont formées pour contrer cette décision, tandis que des investisseurs influents comme ARK Invest et le Florida State Board of Administration plaident pour l’approbation du plan. Un véritable match à la télé-réalité… mais en costume-cravate.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Musk et le NBIM se retrouvent sur des positions opposées. L’année dernière, le fonds a déjà voté contre le rétablissement d’une prime qu’il estimait trop colossale. Des messages échangés entre Musk et le directeur exécutif du NBIM, Nicolai Tangen, ont même révélé une invitation à dîner à Oslo que Musk a gentiment déclinée, expliquant qu’un ami doit faire des efforts et que les relations fonctionnent au-delà des invitations.
La décision à venir et ses enjeux
Le véritable enjeu se trouve donc lors de la prochaine réunion annuelle des actionnaires de Tesla, où il sera décidé si Musk recevra ce package de performance. Si celui-ci est approuvé, il pourrait augmenter sa participation dans Tesla à 25 % en cas d’atteinte d’un cap de 8,5 trillions de dollars de capitalisation boursière. Une perspective qui peut en faire rêver plus d’un !
Conclusion
La question que l’on peut se poser, c’est : jusqu’où un dirigeant comme Musk est-il prêt à aller pour obtenir ce qu’il considère comme mérité ? La balance est à l’équilibre, et les décisions à venir pourraient bien redéfinir les rapports entre rémunération et performance dans le secteur technologique.

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.

