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En bref : • La Commission européenne a réduit l'objectif de 100% à 90% de réduction des émissions de CO₂ des voitures prévu pour 2035, autorisant certains moteurs thermiques. • Ce revirement reflète les difficultés européennes face aux chaînes d'approvisionnement fragiles, la dépendance aux batteries asiatiques et le retard sur les véhicules électriques abordables. • Les carburants alternatifs comme les e-fuels pourraient compléter la transition électrique, sans toutefois la remplacer. • L'Europe a perdu un temps précieux en fixant des objectifs irréalistes au lieu de construire une filière électrique solide et accessible. |
L’avenir des moteurs thermiques en Europe : une décision attendue
La fin des moteurs thermiques prévue pour 2035 ? À dire vrai, peu de gens y croyaient vraiment. Le 16 décembre, la Commission européenne a officialisé ce que beaucoup pressentaient déjà : un revirement majeur concernant l’objectif de réduction des émissions de CO₂ des voitures. Alors, qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
Un revirement inattendu et ses implications
En ramenant l’objectif de 100 % à 90 %, une reculade s’installe sur le Rocher de Bruxelles. Cette décision, disons-le, semble être plus un symbole politique qu’une stratégie réellement viable pour l’industrie. À Bruxelles, le constat est gênant : les chaînes d’approvisionnement sont fragiles, la dépendance aux batteries asiatiques est criante, et l’Europe accuse un retard monumental sur les véhicules électriques accessibles. Pendant ce temps, la Chine, elle, avance à grande vitesse avec une offre qui fait trembler.
Aucun gagnant dans ce jeu complexe
En poussière d’étoiles, l’Union européenne tente, tant bien que mal, de faciliter la vente de véhicules thermiques, y compris des hybrides et des carburants alternatifs. Un soulagement, certes, mais la place considérable accordée aux hybrides ne fait que reproduire le présent. Immense question : combien d’argent a-t-on perdu dans cette quête ?
Les carburants alternatifs : espoir ou illusion ?
Néanmoins, il serait imprudent de balayer l’innovation d’un revers de main. Certains carburants alternatifs, comme les e-fuels produits grâce à une électricité décarbonée, peuvent apporter des solutions, surtout pour les flottes existantes. En revanche, ils ne remplaceront pas l’électrique, mais pourraient bien jouer un rôle de complément dans notre transition.
Un temps précieux perdu
Le véritable échec ici ? L’Europe a gaspillé un temps crucial. À force de fixer des objectifs irréalistes, le continent a négligé l’essentiel : bâtir une filière électrique qui soit solide, compétitive et accessible. Ce compromis n’est pas un scandale, c’est juste le coût d’une ambition bien mal orientée. On est en droit de se demander : comment l’Europe compte-t-elle retrouver le bon chemin ?
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Conclusion
En somme, l’avenir des moteurs thermiques en Europe soulève plus de questions qu’il n’y paraît. Est-ce que cette situation nous invite à repenser notre stratégie face à l’électrification ? Au fond, cela pourrait être l’occasion de forger un équilibre durable entre innovation et tradition. Qu’en pensez-vous ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

