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En bref : • Le 9 octobre 1875, Amédée Bollée a conduit l'Obéissante, un véhicule à vapeur de 4 tonnes, de Le Mans à Paris en 18 heures sans utiliser de chevaux. • Cette machine révolutionnaire atteignait 30 km/h, provoquant la panique des chevaux et récoltant 75 contraventions pour "trouble à l'ordre public" qui furent finalement annulées. • L'Obéissante possédait déjà des caractéristiques modernes comme des freins, la marche arrière, une suspension et un avertisseur sonore. • Ce premier "road trip" de l'histoire est aujourd'hui commémoré par l'exposition du véhicule au Musée des Arts et Métiers à Paris. |
L’Obéissante : La Première Aventure de l’Automobile
Le 9 octobre 1875, un engin à vapeur, baptisé l’Obéissante, s’élançait de Le Mans vers Paris. Imaginez un peu ce moment charnière de l’histoire des transports : un véhicule sans chevaux, défiant les conventions, faisait ses premiers pas sur les routes de France. Quelle audace, n’est-ce pas ?
Un exploit incroyable
Amédée Bollée, un inventeur sarthois au parcours atypique, avait pour mission de prouver qu’il était possible de transporter des passagers sans animale. Cette marveilleuse machine de 4 tonnes a mis 18 heures pour parcourir la distance, atteignant la capitale la tête haute, entourée d’une ferveur mêlée d’angoisse inédite.
Des frayeurs sur la route
Imaginez la scène, si vous le voulez bien : un monstre fumant, crachant vapeur et chaleur, fonçant à 30 km/h sur les chemins de terre. C’est plutôt comique, non ? Les chevaux prit peur, et les gendarmes, ahuris, dressèrent 75 contraventions contre notre valeureux Amédée pour “trouble à l’ordre public”.
Finalement, ces amendes furent annulées. Ironie du sort ! L’administration finit par réaliser qu’aucun texte ne prohibait l’utilisation de ce type de machines. Qui l’eût cru, n’est-ce pas ?
Une innovation étonnante
L’Obéissante, à juste titre, portait son nom : docile et performante, elle pouvait freiner et même reculer. Elle annonçait l’aube de l’automobile moderne avec des caractéristiques déjà impressionnantes pour son époque, comme une suspension et un avertisseur sonore.
Aujourd’hui, 150 ans plus tard, on ne peut qu’admirer l’initiative audacieuse de Bollée. Sans permis ni GPS, il redéfinissait la notion de voyage sur la route. Bien que l’Obéissante n’ait jamais véritablement eu de renommée commerciale, son aventure du 9 octobre 1875 est gravée comme le tout premier “road trip” de l’histoire.
Un héritage mémorable
Actuellement, l’Obéissante est exposée au Musée des Arts et Métiers à Paris. Restituée avec soin, elle est intégrée à un impressionnant collectif consacré à l’histoire de la mobilité, rappelant que la route a d’abord été une aventure humaine avant de devenir technologique.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

