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En bref : • Le projet de loi prévoit une augmentation drastique du malus écologique, pouvant atteindre 80 000€ en 2026 et 100 000€ en 2028, sans plafonnement à 50% du prix d'achat. • Cette stratégie fiscale risque d'être contre-productive, entraînant potentiellement une baisse des recettes fiscales alors que les coûts des bonus électriques augmentent. • Le seuil d'application du malus sera abaissé à 108 g/km de CO₂ en 2026 (contre 113 g/km en 2025), élargissant considérablement le nombre de véhicules concernés. • Cette politique pose question quant à son efficacité réelle pour faciliter la transition énergétique, semblant privilégier la taxation plutôt qu'une vision stratégique à long terme. |
Malus Écologique : Décryptage et enjeux
Le projet de loi sur le malus écologique présenté par le gouvernement Lecornu prévoit des hausses vertigineuses sur le thermique. En pleine panique budgétaire, l’État semble miser sur une taxation toujours plus forte. Mais cette stratégie ne va-t-elle pas au contraire nuire à notre transition énergétique ?
Un malus qui pourrait devenir un piège
À l’horizon 2026, le malus pourrait atteindre la somme folle de 80 000 euros pour certains modèles, et atteindre 100 000 euros en 2028. Imaginez-vous un instant : ces hausses pourraient avoir un effet inverse à celui recherché, entraînant un effondrement des recettes fiscales au lieu d’accélérer la transition vers l’électrique !
Les recettes liées aux malus diminuent alors même que le coût des bonus pour l’électrique ne cesse d’augmenter. Comme toujours, la panique semble dominer dans les couloirs de Bercy, sans vision claire à long terme.
Une mesure démagogique ?
Ce malus, instauré pour la première fois en 2008, visait à taxer les véhicules les plus polluants. Depuis, son seuil a drastiquement baissé, le plaçant à seulement 194 grammes de CO2 par kilomètre, ce qui laisse perplexe quant à son efficacité réelle. Ça donne l’impression qu’on cherche à taxer à tout va, sans réelle stratégie, non ?
Et ce n’est pas tout ! Le plafond limitant le malus à 50 % du prix d’achat a disparu. Résultat : appliquer un malus supérieur au coût d’un véhicule, c’est maintenant bien possible. Un petit tournant dans le monde de l’automobile, n’est-ce pas ?
Un malus pour tous, en 2026
Finalement, ce malus pourrait toucher un grand nombre de conducteurs. Le démarrage sera fixé à 108 g/km en 2026, contre 113 g/km en 2025. En clair, même les automobilistes en apparence respectueux de l’environnement pourraient se retrouver sur la touche, avec une facture salée à la clé.
Il est question ici d’un impôt qui profite à l’État mais coûte cher aux citoyens. À l’heure où la transition énergétique doit être une priorité, on peut se demander si le bon sens prévaut dans cette législation. L’avenir du malus écologique semble incertain.
Pour en savoir plus sur la fiscalité automobile, vous pouvez consulter le site du gouvernement français.
Conclusion
Alors, qu’en pensez-vous ? Suffit-il d’augmenter les taxes pour garantir un avenir écologique ? Cela mérite réflexion. La question de notre transition énergétique semble plus que jamais au cœur des enjeux à venir. Un chemin parsemé d’embuches, mais aussi d’opportunités.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

