En bref : • À New York, l'usage des vélos électriques a augmenté de 70% depuis la pandémie, entraînant des tensions et accidents dans la circulation urbaine. • Le maire Eric Adams envisage de brider les e-bikes à 15 mph (24 km/h), une proposition qui rencontre une forte opposition, notamment des livreurs à vélo craignant pour leur activité. • Des experts comme Michael Replogle estiment que cette limitation pourrait paradoxalement accroître les risques en créant un écart trop important avec la vitesse des véhicules motorisés. • Un compromis à 20 mph (32 km/h) est évoqué, tandis que la séparation des voies entre vélos et voitures reste un défi dans une culture où l'automobile prédomine. |
Vélos électriques à New York : Le débat sur la vitesse
À New York, le maire Eric Adams sonde la possibilité de brider les e-bikes. Une idée qui pourrait bien lui coûter cher lors des élections…
Un phénomène urbain bien plus vaste
Il n’y a pas qu’à Paris où la circulation des vélos en ville provoque des tensions. À New York, la situation est tout aussi délicate. Vous savez, ce non-respect du code de la route, les cyclistes qui remontent les rues à contre-sens, ou encore ceux qui pianotent sur leur smartphone pendant qu’ils pédalent… Cela conduit à une multitude d’accidents, parfois tragiques. Certes, des mesures ont été prises, comme l’interdiction des trottinettes en libre-service ou l’imposition d’une bride électronique de vitesse à 25 km/h. Mais, la prochaine étape pourrait inclure des plaques d’immatriculation pour ces engins… mais qui va les contrôler ?
L’explosion des vélos à assistance électrique
La démocratie américaine n’est pas en reste sur ce sujet. La vitesse des vélos électriques, souvent limitée en Europe, fait l’objet de discussions animées. Dans la ville qui aspire à être « compatible avec l’Europe », où l’usage de ces vélos a explosé de 70 % depuis la pandémie, le débat est vif. Le maire Eric Adams, en pleine campagne, se rend compte, sans doute avec un peu de surprise, qu’il est confronté à une levée de boucliers.
Réduction de vitesse : une solution contestée
Proposer de réduire la vitesse des vélos à 15 mph (24 km/h) peut sembler logique, surtout quand on pense à l’énergie cinétique lors des collisions. Mais certains experts, comme Michael Replogle, ancien directeur politique au Département des Transports de New York, avancent que cela pourrait paradoxalement accroître le risque pour les cyclistes. En effet, cette limitation de vitesse pourrait créer un fossé trop grand avec les véhicules, qui roulent souvent entre 30 et 35 mph (48 à 56 km/h). Le syndicat des livreurs à vélo n’est pas en reste : des délais de livraison plus longs ou une baisse des courses menacent leur activité.
Vers un compromis ?
La tension est palpable. Électeurs et cyclistes montrent des signes d’impatience face à l’incivilité croissante. Une possibilité de compromis émerge : une limitation de vitesse fixée à 20 mph (32 km/h) pourrait apaiser les tensions. Mais le grand débat reste de séparer les voies entre voitures et vélos, une notion encore très difficile dans un pays où l’automobile demeure reine.
Pour en savoir davantage sur les réglementations en matière de transport, je vous invite à visiter le site de la ville de New York.
Une question de survie ou de liberté ?
Alors que le sujet reste brûlant à New York, quel sera l’équilibre entre sécurité et liberté individuelle ? La réponse ne semble pas évidente. Mais l’avenir des deux-roues en milieu urbain dépendra peut-être d’une régulation judicieuse… ou d’un grand coup de frein ! Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.