En bref : • Le Mitsubishi Grandis est un SUV compact qui reprend à l'identique le Renault Symbioz (plateforme, motorisations, technologies) • Les différences se limitent à quelques détails esthétiques comme la calandre redessinée, mais conservent les dimensions de 4,41 m et les mêmes équipements • Assemblé à l'usine Renault de Valladolid, ce modèle illustre la stratégie minimaliste de Mitsubishi en Europe visant à réduire les coûts • Les prix devraient être similaires à ceux du Renault Symbioz, débutant autour de 33 000 euros |
Mitsubishi Grandis : un SUV à la sauce Renault
Le tout nouveau SUV compact de Mitsubishi, le Grandis, fait son entrée sur le marché avec un nom qui rappelle les années 2000. Mais derrière ce renouveau se cache une réalité moins glorieuse. Que vaut vraiment ce modèle par rapport à son double français ?
Un clone plutôt qu’une innovation
La réalité, c’est que ce Grandis est une version rebadgée du Renault Symbioz. Choisir ce nom, c’est un peu comme remettre au goût du jour un vieux film culte : beaucoup d’efforts pour finalement retrouver une intrigue connue, n’est-ce pas ?

Tout pour plaire, ou presque
Ce modèle, assemblé dans l’usine Renault de Valladolid, repose entièrement sur la plateforme CMF-B de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Il arbore des dimensions identiques (4,41 m de long), reprend les motorisations électrifiées comme le TCe 1.3 micro-hybride, et, surprise, même la technologie embarquée est la même que sur le Symbioz. Même l’intérieur, avec son grand toit panoramique opacifiant et son système multimédia à la Google, ne comporte pas de surprises.
Un style timidement retravaillé
Alors, qu’est-ce qui change ? Pas grand-chose, à part une calandre redessinée et quelques touches esthétiques maison. On reste sur deux jantes entre 17 et 19 pouces, tous les autres éléments visuels sont identiques. Sous cet écran de fumée, une chose est claire : Renault est le maître du jeu, et Mitsubishi se contente d’un colombage.
Une promesse en partie empruntée
Mitsubishi évoque une « conception spécifique pour l’Europe » pour attirer les jeunes familles. En soi, c’est joli comme discours… Mais ce sont les mêmes promesses que Renault a formulées lors du lancement du Symbioz. Peut-on vraiment parler d’innovation ici ?
Prix et avenir, à surveiller de près
En somme, si vous espérez un Grandis unique, préparez-vous à la déception. Mitsubishi n’a pas encore donné d’informations sur les tarifs, mais attendez-vous à des prix proches de ceux du Renault, à partir de 33 000 euros. Une vraie vitrine de la stratégie actuelle de Mitsubishi en Europe : se recentrer sur des modèles existants tout en minimisant les dépenses. Pragmatique, certes, mais pour les nostalgiques de la marque, est-ce suffisant ?
Pour en savoir plus sur l’automobile, je vous conseille de faire un tour sur Caradisiac, qui mérite une visite pour son contenu riche.
Conclusion
Le Mitsubishi Grandis, à la fin du compte, représente une opportunité manquée d’innover. En tant que passionné, qu’en pensez-vous ? Pour un SUV, les copies sont-elles vraiment une solution durable, ou la diversité est-elle un impératif que les marques doivent reconnaître ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.