En bref : • En 1941, Henry Ford a créé une voiture en matériaux composites à base de soja, pesant 450 kg de moins qu'un modèle classique tout en étant plus résistante aux chocs. • Ford, fils de fermier, voyait un lien fort entre agriculture et industrie, souhaitant que les champs fournissent aussi des matériaux pour l'automobile. • Ce projet innovant n'a pas survécu à la Seconde Guerre mondiale mais illustre la vision avant-gardiste de Ford sur les matériaux légers et durables. • Plus de 80 ans plus tard, l'industrie automobile redécouvre l'utilisation des fibres naturelles pour alléger les véhicules et réduire leur empreinte écologique. |
La vision avant-gardiste d’Henry Ford
En 1941, alors que l’industrie automobile se concentrait sur le métal, une Ford en composite voyait le jour. Oui, vous avez bien lu ! Qui aurait cru qu’un jour, l’agriculture et l’industrie automobile se rencontreraient aussi audacieusement ?
La révolution de la Ford Model T
Hier, nous discutions de la Ford Model T, cette voiture emblématique qui marqua le début de la production de masse. Henry Ford n‘a pas seulement transformé la fabrication ; il a posé les bases de l’innovation matérielle en dévoilant, le 13 août 1941, la voiture en soja, dont la carrosserie était faite en matériaux composites à base de soja.
Une audace surprenante
À l’époque, l’idée d’utiliser des produits agricoles dans la construction automobile paraissait tout sauf conventionnelle. Le métal dominait, et personne n’aurait imaginé remplacer l’acier par des éléments issus des champs. Pourtant, Ford voyait plus loin. Il avait deux objectifs principaux : alléger les véhicules et favoriser l’utilisation de matières renouvelables de l’agriculture américaine. Au final, cette Soybean Car pesait environ 450 kg de moins qu’un modèle classique tout en étant plus résistante aux chocs.
Une vision agricole
Ford, lui-même fils de fermier, croyait fermement au lien entre agriculture et industrie. Son rêve était que les champs ne fournissent pas seulement la nourriture, mais aussi les matériaux du quotidien, y compris pour nos voitures. Quelle idée, n’est-ce pas ?
Un symbole d’innovation
Malheureusement, le projet n’a pas survécu à la Seconde Guerre mondiale. L’acier était réquisitionné pour l’effort de guerre, faisant passer au second plan ces innovations prometteuses. Néanmoins, cette initiative illustre parfaitement la capacité de Ford à anticiper l’avenir en explorant des matériaux légers et durables.
Vers un retour aux sources
Aujourd’hui, plus de 80 ans plus tard, l’industrie automobile redécouvre ces précieux matériaux. De nombreux constructeurs se tournent vers les fibres naturelles, comme le chanvre et le lin, pour alléger leurs véhicules et réduire leur empreinte écologique. Ce qui était une audace dans les années 40 s’est aujourd’hui transformé en standard d’innovation durable. À l’époque, Ford avait déjà compris l’importance de cette démarche.
Une leçon intemporelle
La Soybean Car n’a jamais été produite en série, mais elle demeure un puissant symbole de créativité. Elle montre que certaines visions peuvent, parfois, devancer leur temps. Ford, après avoir démocratisé l’automobile avec la Model T, avait déjà esquissé l’idée d’un véhicule écoresponsable bien avant que ce terme ne devienne populaire.
Conclusion
Alors, que retiendrons-nous de cette histoire ? Peut-être que les idées novatrices, même celles qui semblent farfelues, méritent d’être explorées. Pensez-vous qu’il est temps de redonner une chance à ces visions audacieuses ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.