En bref : • Le 25 août 1950, Harry Truman nationalisa temporairement 131 entreprises ferroviaires américaines pour éviter un blocage des trains durant la guerre de Corée. • Cette intervention d'urgence contrastait avec l'approche française, qui avait créé la SNCF en 1938 dans une logique de service public à long terme. • Aujourd'hui, le fret ferroviaire américain reste dominé par le secteur privé avec un transport de passagers assuré par Amtrak, tandis que la SNCF demeure centrale en France malgré des réformes récentes. • L'épisode de 1950 rappelle la capacité de l'État à intervenir sur des infrastructures essentielles en période de crise, un enseignement toujours pertinent face aux défis contemporains. |
Le 25 août 1950, Harry S. Truman a pris une décision marquante et inattendue.
Il a choisi de nationaliser le réseau ferroviaire américain, englobant 131 entreprises privées, dans un contexte de guerre de Corée et de grève des cheminots. Cette action visait à éviter un blocage des trains, perçu comme une menace à la sécurité nationale.
Cette nationalisation était provisoire, une réponse à une crise, destinée à rompre la grève et assurer l’approvisionnement essentiel en ressources. L’armée a pris le relais de la gestion, mais cette reprise en main n’a duré que quelques mois. Cet épisode a révélé combien le rail restait crucial dans l’Amérique des années 50, face à la montée de l’automobile.
La réussite ferroviaire de la France
En France, la nationalisation des chemins de fer a eu lieu bien plus tôt, en 1938, avec la création de la SNCF. À cette époque, l’objectif n’était pas tant de contrer une grève, mais de rationaliser un réseau fragmenté et inefficient. L’État français a souhaité faire du chemin de fer un pilier pour l’économie et la défense. Là où les Américains intervenaient de façon ponctuelle, les Français ont intégré le ferroviaire dans une logique de service public à long terme.
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Actuellement, la situation reste inégale. Aux États-Unis, le fret ferroviaire est dominé par des entreprises privées puissantes, et le transport de passagers est assuré par Amtrak, une société publique souvent sous-financée. En revanche, la SNCF demeure un acteur incontournable en France, même si des réformes récentes remettent en question son rôle traditionnel.
Il y a 75 ans, Truman rappelait aux Américains qu’en périodes de crise, l’État peut prendre en main des leviers fondamentaux pour garantir la mobilité. Cette leçon est toujours d’actualité, surtout dans un contexte où les enjeux énergétiques et logistiques reviennent sur le devant de la scène.
Pour conclure, cette manœuvre de Truman illustre la manière dont l’État peut agir face à l’urgence. Pensez-vous que des mesures similaires pourraient être envisagées aujourd’hui, dans un monde où la crise climatique remet tout en question ? La réflexion reste ouverte !

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.