En bref : • En 1991, Mazda a annoncé la création d'Amati, une marque de luxe visant à concurrencer Lexus, Infiniti et Acura sur le marché nord-américain. • Le projet a été abandonné en 1992 suite à l'éclatement de la bulle économique japonaise, rendant le lancement d'une nouvelle marque trop risqué financièrement. • Malgré l'échec du projet, certaines technologies développées pour Amati ont été intégrées dans les futurs modèles Mazda ou partagées avec des partenaires comme Ford. • Cette tentative avortée représente un moment charnière qui aurait pu transformer le paysage du luxe automobile japonais si elle avait réussi. |
Quand Mazda a voulu entrer dans la cour des grands avec Amati
Le 20 août 1991, Mazda a annoncé un projet ambitieux : lancer une marque de luxe nommée Amati. L’idée ? Rivaliser avec des géants comme Lexus, Infiniti et Acura, qui avaient déjà conquis le marché nord-américain. À cette époque, Mazda était en pleine ascension, connu pour ses véhicules à la fois fiables et agréables à conduire. Mais, qu’est-ce qui aurait pu se passer si Amati avait vu le jour ?
Des rêves aux réalités amères
Malheureusement, l’aventure a été de courte durée. Au début des années 90, l’économie japonaise traverse une tempête après l’éclatement de la bulle spéculative. Les constructeurs, dont Mazda, doivent réduire leurs dépenses. Lancer une nouvelle marque et des modèles spécifiques devient un pari trop risqué.
En 1992, le projet Amati est enterré. Les prototypes et dessins de style, pourtant prometteurs, resteront des concepts inaboutis. Toutefois, certains éléments techniques élaborés pour Amati seront intégrés dans de futurs modèles de Mazda, ou même partagés avec des partenaires comme Ford.
Amati, un « et si… » dans l’histoire automobile
Aujourd’hui, Amati demeure l’un des grands « et si… » de l’industrie automobile. Si Mazda avait réussi son pari, n’est-ce pas fascinant de penser que le paysage du luxe automobile japonais aurait pu être bien différent ? Cet échec n’a pas freiné l’innovation de la marque, qui a continué à perfectionner ses modèles, notamment avec des véhicules emblématiques comme la MX-5 ou ses récents SUV haut de gamme.
En réfléchissant à cette aventure, on réalise qu’Amati symbolise à la fois l’audace et les limites d’une époque où les constructeurs japonais aspiraient à conquérir tous les segments du marché mondial. Un rêve ambitieux, mais qui rappelle également que toutes les ambitions ne sont pas toujours couronnées de succès.
Et vous, pensez-vous qu’un projet comme Amati aurait pu changer la donne pour Mazda ? Cela nous fait réfléchir sur l’audace et le risque, non ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.