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En bref : • Mate Rimac, dirigeant de Bugatti Rimac, négocie le rachat des 45% de parts détenues par Porsche pour obtenir le contrôle total de l'entreprise. • Cette transaction potentielle, estimée à plus d'un milliard d'euros, permettrait à Rimac de prendre des décisions à long terme sans les contraintes bureaucratiques actuelles. • Porsche, confronté à une baisse de ses ventes, conserverait 22% du Rimac Group mais perdrait son influence directe sur Bugatti. • Cette acquisition représenterait un symbole fort: un ingénieur autodidacte croate prenant les commandes d'une marque française prestigieuse, maintenant Bugatti sous contrôle européen à l'heure où de nombreuses marques passent sous pavillon chinois. |
Le futur de Bugatti entre les mains de Mate Rimac
Alors que Porsche pourrait céder ses parts, Mate Rimac vise le contrôle total de Bugatti.
À une époque où de nombreuses marques européennes historiques se retrouvent sous la houlette de géants chinois, l’idée qu’un constructeur croate puisse s’approprier Bugatti sonne comme un véritable pied de nez à l’histoire. En effet, Mate Rimac, le fondateur du groupe éponyme et actuel dirigeant de Bugatti Rimac, a révélé qu’il était en pourparlers avancés pour racheter les 45 % de participation que Porsche détient dans la coentreprise. Son but est clair : s’approprier le contrôle total du duo Bugatti-Rimac et mettre un terme aux lourdeurs bureaucratiques liées à la maison allemande.
« Je veux pouvoir prendre des décisions à long terme, investir différemment, sans devoir rendre des comptes à cinquante personnes », a-t-il confié à Bloomberg. Vous voyez ce que je veux dire ? C’est une affirmation qui colle parfaitement à son image d’entrepreneur visionnaire, désireux de tracer sa propre voie sans entraves.
Bugatti à la croisée des chemins
Créé en 2021, le groupe Bugatti Rimac représentait une union prometteuse entre l’artisanat de Molsheim et l’innovation électrique de Zagreb. Pourtant, quatre ans plus tard, les ambitions semblent se distancier. Tandis que Porsche peine avec une chute de ses ventes, s’éloignant de projets électriques, Rimac, lui, affiche une santé flamboyante et une confiance inébranlable dans son hypercar électrique, la Nevera.
Cette offre, évaluée à plus d’un milliard d’euros, arrive à un moment crucial pour Porsche, qui cherche désespérément des liquidités. En cas de cession, la marque allemande garderait néanmoins 22 % du capital du Rimac Group, mais perdrait son emprise directe sur Bugatti.
Pour Mate Rimac, cette acquisition va au-delà d’une simple stratégie : c’est une revanche symbolique. Un ingénieur autodidacte de Croatie, prenant les rênes d’une icône française, autrefois sous la domination allemande, c’est un vrai symbole fort. Et n’oublions pas, cela rappelle que l’innovation automobile en Europe ne se limite pas aux célèbres villes de Stuttgart ou Wolfsburg ; elle peut tout aussi bien surgir de Zagreb.
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Si le rachat se réalise en 2026, cela serait un bouleversement monumental : Bugatti resterait entièrement européenne, mais sous la gouvernance d’un petit constructeur indépendant. Une vraie ironie à l’heure où tant d’autres marques passent les clés à Pékin.
Pour plus d’informations sur l’actualité automobile, vous pouvez consulter Auto Motor und Sport.
Conclusion
Alors, que pensez-vous de cette possible transformation dans l’univers automobile ? Cela pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour Bugatti, loin des schémas traditionnels. Après tout, n’est-ce pas le changement qui alimente l’innovation ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

