En bref : • La guerre commerciale initiée par Trump a forcé Tesla à suspendre ses commandes de pièces chinoises suite à une hausse des droits de douane atteignant 145% • Le lancement du Cybercab et la production du Semi (prévue pour 2026) sont sérieusement compromis, tandis que les modèles 3 et Y continuent leur progression • Tesla a déjà dû suspendre les livraisons de ses modèles S et X vers la Chine suite à des représailles tarifaires de 125% de Pékin • Cette situation souligne la forte dépendance de Tesla aux chaînes d'approvisionnement chinoises et sa vulnérabilité face aux tensions commerciales internationales |
Le Tesla Cybercab, véhicule emblématique, fait face à une crise. La Chine, fournisseur majeur de composants électroniques, interrompt l’approvisionnement, menaçant la production. Ce coup dur pour Tesla coïncide avec la montée en flèche de la demande pour les véhicules électriques, accentuant l’importance des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Elon Musk, le visionnaire à la tête de Tesla, doit certainement réfléchir à la situation actuelle, en particulier vis-à-vis de son ami Donald Trump.
Comme anticipé, la guerre commerciale initiée par le président américain a des répercussions majeures sur Tesla. Le dernier développement, rapporté par Reuters, révèle que Tesla a suspendu la commande de pièces provenant de Chine pour ses modèles Cybercab et Semi, une réaction directe face à une nouvelle flambée des droits de douane.
Selon les informations de Reuters, le tarif initial de 34 % appliqué sur les biens chinois, déjà augmenté par Trump dans le passé, a explosé pour atteindre un niveau astronomique de 145 %. Alors que Tesla avait réussi à encaisser la première hausse des tarifs, l’entreprise a décidé de jeter l’éponge face à cette nouvelle hausse qui pèse lourdement sur ses opérations.
En conséquence, les ambitions de lancement du Cybercab cet été à Austin se retrouvent ambitieusement compromises. Quant au Semi, dont la production de masse est prévue pour début 2026, il fait face à des difficultés supplémentaires. Rassurons-nous cependant, les modèles 3 et Y, bien qu’ils subissent également les effets de cette offensive fiscale, continuent de progresser normalement.
La dépendance de Tesla vis-à-vis de la Chine
Cela ne constitue pas la première altercation de Tesla avec les barrières douanières. Par le passé, la société américaine avait dû suspendre les livraisons de ses modèles S et X vers la Chine, suite à une réponse de Pékin qui les avait frappés d’un tarif record de 125 %. Bien que Musk ait fait preuve de transparence quant à l’impact des tensions commerciales, il semble rester muet quant aux enjeux de cette nouvelle situation. De plus, l’absence d’un service de relations publiques chez Tesla retarde la communication officielle sur ces problématiques.
Quoi qu’il en soit, l’entrepreneur emblématique de Tesla peut désormais ajouter « guerre douanière » à son palmarès d’aventures complexes. Il est clair que même les géants de l’industrie doivent parfois se plier aux aléas des relations internationales.
Quel est l’impact des taxes sur Tesla ?
La guerre des taxes initiée par le président américain a entraîné une suspension par Tesla de commandes de pièces en provenance de Chine, influençant directement le lancement du Cybercab et le calendrier de production du Semi.
Comment ont évolué les droits de douane sur les biens chinois ?
Initialement fixés à 34 % par Trump, les droits de douane sur les biens chinois ont été portés à un taux astronomique de 145 %, poussant Tesla à revoir ses stratégies de production.
La dépendance de Tesla à la Chine est-elle problématique ?
Oui, Tesla a déjà frappé un mur à plusieurs reprises en raison des taxes, ayant même suspendu les livraisons de Model S et Model X en Chine face à des tarifs record, ce qui souligne sa dépendance envers le marché chinois.
Quelles sont les conséquences pour les modèles existants de Tesla ?
Malgré les défis rencontrés avec le Cybercab et le Semi, les ventes des Model 3 et Model Y continuent d’être opérationnelles et ne sont pas affectées par ces nouvelles taxes.

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.