En bref : • Tesla a obtenu la certification EMAS pour sa Gigafactory de Berlin, valorisant ses efforts environnementaux dont la plantation de 2 millions d'arbres et l'ajout prévu de 5-15 MW de capacité solaire. • L'usine consomme 2,16 m³ d'eau par véhicule (contre 3,5 m³ de moyenne sectorielle) et vise à recycler 90% des eaux usées de production du modèle Y en 2024. • Produisant 5 000 véhicules par semaine avec 11 000 employés, Giga Berlin cherche à réduire sa consommation de gaz naturel en récupérant la chaleur des processus. • Bien que saluée par la ministre de l'Environnement de Brandebourg comme un modèle, cette certification suscite des critiques d'associations locales qui y voient un risque de "greenwashing". |
Tesla et l’Écolabel Européen
Tesla a récemment obtenu le précieux écocertificat EMAS pour sa Gigafactory de Berlin-Brandenburg. Cet accomplissement soulève des interrogations sur l’avenir des initiatives environnementales dans l’industrie automobile. Vous êtes curieux de découvrir ce qui se cache derrière ce label écolo ?
Les initiatives environnementales de Giga Berlin
Le label Eco-Management and Audit Scheme (EMAS) constitue un système de gestion environnementale durable axé sur le respect des régulations et l’amélioration des performances. D’après un rapport, le responsable de l’usine, André Thierig, a fait savoir que plus de 2 millions d’arbres avaient été replantés pour compenser ceux abattus pour la construction de la Gigafactory.
En effet, Tesla projette d’ajouter entre 5 et 15 MW de capacité solaire cette année afin de rendre l’usine encore plus durable. « Nous allons continuer à promouvoir l’utilisation des panneaux photovoltaïques à l’avenir », a-t-il déclaré avec assurance.
Consommation et utilisation énergétique de Giga Berlin
En 2024, Giga Berlin a consommé environ 419 503 MWh d’énergie, dont plus de la moitié était constituée d’électricité, suivie par le gaz naturel. L’usine cherche à réduire sa consommation de gaz en récupérant la chaleur des processus. En matière d’eau, la consommation était de 2,16 m³ par véhicule, bien en dessous de la moyenne sectorielle de 3,5.
Cette année, Tesla Giga Berlin vise à recycler 90 % des eaux usées issues du processus de fabrication du modèle Y. Actuellement, l’usine emploie près de 11 000 personnes et produit 5 000 véhicules chaque semaine, soit environ 250 000 unités par an.
Une certification bien accueillie, mais pas sans critiques
Le programme EMAS oblige les entreprises à divulguer leur utilisation des ressources, leurs émissions et les plans d’amélioration. Plus de 40 entreprises dans la région de Brandebourg possèdent cette certification.
La ministre de l’Environnement de Brandebourg, Hanka Mittelstädt, a qualifié Tesla de modèle pour la région. « Tout est public, ce qui crée une certaine confiance », a-t-elle affirmé, considérant Tesla comme un « phare » dans l’industrie.
Toutefois, des critiques locales subsistent. L’Association pour la Nature et le Paysage en Brandebourg s’est exprimée sur les risques de « greenwashing », s’interrogeant sur une éventuelle faible régulation due à cette certification.
Comme l’a dit le porte-parole Steffen Schorcht, « le label est un moyen de présenter la société comme étant plus respectueuse de l’environnement” et soulève, vous l’aurez deviné, des débats passionnés.
Un avenir à construire
En somme, Tesla se positionne comme un acteur engagé pour l’environnement, mais avec une telle visibilité, la vigilance est de mise. Cela vous fait penser à d’autres entreprises dans le secteur automobile qui prennent des mesures similaires, n‘est-ce pas ?
Pour en savoir plus sur l’EMAS et son impact, vous pouvez consulter des articles spécialisés. Qu’en pensez-vous ? Serait-ce le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile ?

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.