En bref : • Tesla fait face à un surplus d'anciennes Model Y invendues suite à l'arrivée de la version restylée, créant un fardeau financier et logistique. • La nouvelle Model Y corrige plusieurs défauts de l'ancienne version, rendant cette dernière moins attractive et nécessitant des baisses de prix estimées entre 20% et 30%. • Contrairement aux concessionnaires traditionnels, le système centralisé de Tesla n'a pas permis d'anticiper cette surproduction. • Pour écouler le stock, Tesla immatricule certains véhicules comme modèles de démonstration à prix réduits, soulevant des questions sur l'éligibilité au bonus écologique. • Cette situation affecte négativement la marge opérationnelle et les profits de Tesla, malgré le statut de best-seller mondial de la Model Y. |
La nouvelle Tesla Model Y fait débat alors que l’ancienne version reste sur les mains des concessionnaires. Pourquoi un modèle si prisé se transforme en fardeau pour le constructeur ? Les réponses sont aussi étonnantes que préoccupantes.
Une situation paradoxale pour Tesla
Tesla fait face à une situation délicate : bien que la Model Y soit le best-seller mondial de la marque, l’arrivée de la version restylée a laissé des milliers d’unités de l’ancienne génération sur le carreau, encore immaculées, mais désormais obsolètes.
Ce surplus de véhicules, jadis admirés, se transforme en un véritable casse-tête financier. Les coûts engendrés pour leur production, leur transport, et leur stockage grèvent progressivement les comptes de l’entreprise, et la situation ne cesse de se détériorer jour après jour.
Une génération dépassée
Avec la Model Y restylée, plusieurs défauts de l’ancienne version ont été corrigés : autonomie accrue, silence optimisé, finitions améliorées… En somme, l’ancienne version semble maintenant dépassée. Pour les acheteurs avertis, son tarif n’est plus justifiable, même pour un véhicule n’ayant jamais roulé.
Pour éviter un désastre commercial, Tesla n’a d’autre choix que de réduire les prix. Des experts estiment qu’une baisse de 20 à 30 % est essentielle pour rétablir l’équilibre des prix. Cela veut dire qu’une Model Y Propulsion ancien modèle, toujours affichée à 45 000 €, devrait passer sous la barre des 35 000 €.
Un réseau atypique en difficulté
Dans un système classique, les concessionnaires auraient réagi pour éviter une surproduction d’anciens modèles, stoppant ainsi les expéditions. Mais chez Tesla, les usines gèrent l’ensemble, et la sanction vient trop tard, illustrant une dynamique difficile à gérer.
Par exemple, la Renault Twingo a su se retirer du marché avant l’arrivée de sa version électrique, anticipant la demande. Cette transparence d’information, bien qu’avantageuse, se révèle souvent être un double tranchant pour Tesla. Les clients, omniprésents sur le digital, hésitent désormais à acheter un modèle sur le déclin, préférant attendre des nouveautés.
Quel impact sur les finances de Tesla ?
Pour ceux attirés par l’ancienne Model Y, je vous conseille d’être patient. Les remises pourraient bientôt fleurir, et vous pourriez réaliser une bonne affaire. Les coûts liés à ces véhicules en surplus s’accumulent, rendant leur situation encore plus précaire.
En parallèle, Tesla a choisi d’immatriculer ces voitures pour booster ses chiffres de vente, mettant en circulation ces voitures comme des modèles de démonstration à des prix réduits. Cela pose question quant à l’attribution du bonus écologique aux clients.
Dans tous les cas, la marge opérationnelle de Tesla se rétracte, et les profits plongent… Une ironie pour un modèle qui avait le vent en poupe, il y a encore peu de temps.
Et maintenant ?
Cette situation est-elle le signe d’un changement dans l’univers automobile ? L’avenir de Tesla et de l’électrique pourrait-il prendre un tournant radical ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.