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En bref : • L'UE assouplit sa position pour 2035, permettant aux constructeurs de maintenir 10% de véhicules thermiques ou hybrides dans leurs flottes au lieu d'une interdiction totale. • Ce revirement crée un dilemme pour les constructeurs français qui ont massivement investi dans l'électrique, leur offrant un répit à court terme mais menaçant leur stratégie à long terme. • Face à la concurrence chinoise proposant des véhicules électriques à bas prix, les entreprises françaises voient leurs avantages compétitifs menacés. • Le changement de règles en cours de route risque de créer un climat d'incertitude pour les investisseurs et de ralentir l'innovation dans le secteur. |
Un tournant inattendu pour les moteurs thermiques en Europe
Figurez-vous que l’Union européenne a décidé d’ajuster ses règles pour 2035. Au lieu de maintenir l’interdiction des voitures neuves à moteurs thermiques, l’UE privilégie désormais une réduction de 90 % des émissions de CO₂ par rapport à 2021. Cela ouvre la porte à la vente de modèles thermiques ou hybrides pouvant représenter jusqu’à 10 % des flottes. Une décision qui, vous l’imaginez, suscite de nombreuses interrogations sur la stratégie automobile européenne.
La France : un modèle électrique en péril ?
Ce revirement est à double tranchant pour Renault, Peugeot et Citroën. D’un côté, cet assouplissement allège la pression : les constructeurs peuvent continuer à offrir des voitures thermiques sans craindre l’exclusion du marché européen. En revanche, cette flexibilité risque de compromettre les efforts réalisés pour s’imposer sur le marché des véhicules électriques. Renault, par exemple, a misé gros sur l’électrique et pourrait voir ses investissements menacés.
Des investissements en jeu
Les entreprises françaises ont consacré des sommes considérables pour se diversifier vers les véhicules électriques. Convaincus qu’un cadre réglementaire strict soutiendrait leurs efforts, elles se retrouvent désormais face à une incertitude risquant d’éroder leurs avantages compétitifs. Avec la montée des concurrents chinois, qui proposent des véhicules électriques à des prix défiant toute concurrence, l’avenir semble de plus en plus flou.
La modification des règles à mi-parcours peut également créer un climat de méfiance pour les investisseurs. Cela pourrait ralentir la recherche et le développement dans ce secteur tout en favorisant des solutions hybrides ou des carburants alternatifs. Le chemin vers un avenir plus durable semble désormais semé d’embûches.
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En somme, bien que Renault et Stellantis bénéficient d’un répit à court terme, il est évident que leur stratégie ambitieuse dans le secteur électrique est en péril. La politique actuelle envoie des signaux contradictoires, laissant la voie ouverte à des concurrents plus agressifs.
En conclusion, comment percevez-vous cet équilibre délicat entre tradition et innovation dans l’automobile ? En fin de compte, la véritable question reste : sommes-nous prêts à changer nos habitudes pour un avenir plus vert ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

