En bref : • Le Canada impose des mandats obligeant les constructeurs automobiles à vendre un pourcentage croissant de véhicules électriques, avec des amendes de 20 000$ par véhicule non conforme. • Les constructeurs n'atteignant pas leurs quotas peuvent acheter des crédits auprès de Tesla, qui a généré plus d'un milliard de dollars cette année grâce à la vente de ces crédits réglementaires. • Malgré 40 milliards de dollars investis depuis 2020, les fabricants canadiens peinent à développer des véhicules électriques attrayants, tandis que Tesla maintient son avance technologique et son infrastructure de recharge. • Cette dynamique pose la question de l'efficacité des mandats gouvernementaux et de la capacité des autres constructeurs à rivaliser avec Tesla à l'avenir. |
Tesla et le Lien avec les Constructeurs Canadiens
Tesla se retrouve encore une fois en première ligne pour soutenir les constructeurs automobiles canadiens. En fait, plusieurs d’entre eux peinent à respecter les seuils de vente minimums imposés pour les véhicules sans émissions. Vous vous demandez comment cela fonctionne ? Laissez-moi vous expliquer.
Les Mandats Énergétiques au Canada
De nombreux pays, y compris le Canada, imposent des mandats qui obligent les fabricants à vendre un pourcentage de véhicules électriques chaque année. Pour 2026, 20 % des ventes de voitures neuves devront être des véhicules à zéro émission, et ce chiffre grimpe à 100 % d’ici 2030. Autrement dit, pas de vente, pas de gâteau : une amende de 20 000 dollars par véhicule non conforme attend les délinquants.
Une Échappatoire via les Crédits Énergétiques
Heureusement, les entreprises ont une astuce sous le coude pour échapper à ces amendes. Elles peuvent acheter des crédits auprès des sociétés qui ont un excédent de ventes sans émissions. Qui a cet excédent, justement ? C’est Tesla, qui se retrouve en position de passer un coup de main à d’autres constructeurs.
Les Gains de Tesla
Cette année, Tesla a déjà réalisé un chiffre d’affaires impressionnant de plus d’un milliard de dollars grâce à la vente de crédits réglementaires. D’après Brian Kingston, PDG de l’Association des fabricants de véhicules canadiens, Tesla pourrait envisager des revenus de l’ordre de 3 milliards de dollars en crédits pour répondre aux régulations mondiales.
La Lenteur des Constructeurs Canadiens
Les fabricants canadiens, bien qu’ils ne manquent pas d’efforts, affichent une lenteur alarmante dans l’adoption des véhicules électriques. La réalité, c’est que leur exécution laisse à désirer. Pendant ce temps, Tesla se frotte les mains. Kingston souligne que 40 milliards de dollars ont été investis au Canada depuis 2020, mais la réglementation fédérale semble punir ceux qui s’y installent.
Une Question de Marketing ?
Kingston se demande si ces mandats sont vraiment constructifs. La question se pose : peut-on vraiment tenir Tesla pour responsable du fait que d’autres constructeurs ne parviennent pas à livrer des produits séduisants ? Tesla, avec ses avancées technologiques, se présente toujours comme la référence dans le domaine des véhicules électriques, notamment en raison de son infrastructure de recharge extensive.
Une Expérience Personnelle
J’ai moi-même eu l’occasion de tester un Tesla, et je dois dire qu’il est plus intuitif, pratique et, disons-le, agréable à conduire. Cela ne signifie pas que les autres modèles manquent de qualité, mais il existe un facteur de convivialité que l’on ne peut ignorer.
Conclusion
Alors, que pensez-vous de cette dynamique où un géant comme Tesla doit sauver d’autres acteurs ? Est-ce que cela pourrait perturber le marché automobile canadien à l’avenir ? Une réflexion intéressante mérite d’être posée : quel est le futur pour les autres marques face à une telle rivalité ?

Moi, c’est Édouard Bonenfant, passionné de finance. J’ai toujours aimé les chiffres, mais ce qui m’étonne, c’est comment un conseil peut transformer une vie. La finance, c’est plus qu’un métier, c’est une aventure.