En bref : • La berline électrique ES90 de Volvo affiche une empreinte carbone réduite (26-31 tonnes) par rapport aux modèles thermiques et aux précédents véhicules électriques de la marque. • Elle intègre une architecture de 800 volts, un Cx de 0,25 et des matériaux recyclés (29% d'aluminium, 18% d'acier, 16% de polymères) avec un intérieur utilisant des matières biosourcées. • Malgré ces avancées, l'empreinte environnementale reste conséquente, notamment en phase de fabrication, avec des limites concernant l'extraction des matériaux et le recyclage. • Volvo adopte une approche transparente avec un rapport d'analyse de cycle de vie validé par un tiers, bien que celui-ci néglige certains aspects des usages réels. |
La nouvelle berline électrique ES90 de Volvo marque une avancée significative dans sa quête de durabilité. En effet, ce modèle 100 % électrique se distingue par une empreinte carbone de 31 tonnes sur l’ensemble de son cycle de vie, un chiffre qui descend à 26 tonnes avec une source d’électricité éolienne. Ce qui fait sourire, c’est que ces chiffres sont encourageants, nettement inférieurs à ceux de ses homologues thermiques ainsi qu’aux modèles électriques EX40 et EC40.
Technologie et matériaux au service de la planète
L’ES90 se dévoile comme la première Volvo à adopter une architecture de 800 volts, permettant une recharge plus rapide et une efficacité optimisée grâce à un allégement des composants. Son aérodynamisme a été soigneusement étudié, affichant un coefficient de traînée (Cx) de 0,25. Les matériaux ? Impressionnants : 29 % d’aluminium recyclé, 18 % d’acier recyclé et 16 % de polymères recyclés. À l’intérieur, des matières biosourcées et une sellerie Nordico, fabriquée à partir de PET recyclé et de composants bio-sourcés, apportent une touche écoresponsable requise pour notre époque.
Est-ce vraiment un progrès?
Cependant, n’oublions pas de nuancer cette démonstration de vertu. Même si l’empreinte carbone est réduite par rapport à celle d’un véhicule à moteur thermique, 26 à 31 tonnes de CO₂, c’est encore conséquent. Ce poids, en matière d’environnement, reste préoccupant, notamment dans la phase de fabrication. L’extraction des matériaux pour les batteries, bien que contrôlée, reste énergivore, et le recyclage, malgré ses aspects bénéfiques, est encore limité.
Une ouverture vers des horizons plus verts ?
Volvo, pour sa part, cherche à faire preuve de transparence en présentant un rapport d’analyse de cycle de vie (ACV) validé par un organisme tiers. Bien que louable, ce type de rapport néglige souvent les usages réels des véhicules, surtout dans des régions où l’électricité reste à forte empreinte carbonée.
En somme, l’ES90 illustre la volonté de Volvo de faire mieux, affichant des avancées techniques et une démarche holistique vers le développement durable. Pourtant, à l’échelle industrielle, elle se classe parmi les voitures premium, affichant un poids de plus de 2,5 tonnes, et demande une énergie considérable pour sa production. Exemplaire ? Pas encore. Mais elle semble ouvrir la voie à un progrès mesurable.
Pour un aperçu complet de la transition énergétique dans l’automobile, je vous invite à consulter l’ADEME.
Conclusion
Pour conclure, avez-vous déjà songé à la façon dont les innovations automobiles influencent notre avenir ? La route est encore longue, mais l’ES90 pourrait bien marquer un tournant. La question demeure : jusqu’où irons-nous pour préserver notre planète ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.