|
En bref : • XPeng, constructeur chinois de véhicules électriques, a dévoilé IRON, un robot humanoïde conçu pour assister les opérateurs dans ses usines. • Le robot mesure 1,73 m, pèse 70 kg, possède 60 articulations et est équipé du système IA "Turing" et de perception "Eagle Eye". • La présentation d'une version féminine du robot avec silhouette affinée et poitrine visible a suscité une controverse sur la sexualisation des robots. • Cette polémique soulève des questions fondamentales sur la nécessité d'humaniser et de genrer les robots industriels. |
XPeng et son robot IRON : la controverse
Alors que XPeng, constructeur chinois à la pointe de l’innovation en matière de véhicules électriques, dévoile son dernier né, le robot humanoïde IRON, une vague de polémiques émerge. Figurez-vous que la présentation de cette création divertit, mais interroge également sur le design et ses implications sociétales.
Un constructeur ambitieux
XPeng ne se contente pas de construire des voitures électriques. Ambitionnant une diversification à la Tesla, l’entreprise explore des secteurs variés allant des drones eVTOL à l’intelligence artificielle. Avec le lancement du robot IRON lors du XPeng AI Day 2025, XPeng montre son intention de s’étendre au-delà de l’automobile pour devenir une véritable entreprise technologique.
Un aperçu du robot IRON
Le robot, mesurant 1,73 m et pesant environ 70 kg, est conçu pour évoluer dans des environnements humains, en particulier dans les usines du groupe. Il assiste les opérateurs dans divers processus tels que le montage et l’inspection.
Équipé de 60 articulations et de près de 200 degrés de liberté, IRON exécute des mouvements qui peuvent surprendre, allant jusqu’à tromper certains observateurs qui y croyaient voir un humain. Ce projet est annoncé comme une grande avancée dans la robotique industrielle.
Une sexualisation qui agace
Propulsé par une intelligence artificielle développée par XPeng, baptisée Turing AI, IRON intègre également un système de perception nommé “Eagle Eye”. Cela lui permet d’analyser son environnement à 720°. La conception des mains, équivalente à une échelle 1:1, lui confère 22 degrés de liberté, ce qui est parfait pour manipuler des outils ou pièces automobiles.
Cependant, la présentation ne s’est pas déroulée sans controverse. En plus du prototype standard, XPeng a montré une version féminine, dotée de traits esthétiques humanisés, comme une silhouette affinée et une poitrine visible. Ce choix de design a soulevé une vague de critiques sur la pertinence d’une telle représentation pour un robot de travail.
Symbolique ou maladresse ?
Aucune explication précise n’a été fournie par XPeng sur ce design féminisé. Les ingénieurs ont mentionné des “variantes de design” pour différents contextes sans clarifier l’intention derrière la version féminine. Cette décision soulève des questions sur la nécessité d’humaniser les robots et la tendance croissante à les sexualiser.
Cette polémique arrive à un moment délicat pour les discours sur la représentation féminine dans la technologie, alors que des incidents récents ont mis en lumière des préoccupations similaires dans d’autres domaines. Comment ces designs influencent-ils la perception des robots et leur utilisation dans nos vies quotidiennes ?
Conclusion
Il est clair que XPeng, avec IRON, a voulu frapper fort, mais la manière dont cela a été reçu soulève des interrogations importantes. Alors, pourrait-on imaginer un futur où les robots seraient réellement dénués de toute forme de stéréotype ? Ce seront peut-être les prochaines innovations qui nous le diront.

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

