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En bref : • Citroën teste le HVO (huile végétale hydrotraitée), un carburant renouvelable fabriqué à partir d'huiles de cuisson usagées et de graisses animales. • Compatible avec les moteurs diesel existants, le HVO ne nécessite aucune modification des véhicules ou des infrastructures. • Le projet implique une collaboration avec SPH3 pour mesurer les émissions de CO₂ "du puits à la roue". • Malgré ses avantages environnementaux, le HVO reste un carburant polluant avec des contraintes de disponibilité des matières premières et des coûts élevés. • Cette initiative représente une solution intermédiaire pragmatique en attendant une transition énergétique plus complète. |
Des déchets transformés en carburant : une idée étonnante !
Figurez-vous que Citroën s’engage dans un projet audacieux : le HVO Aurora Trial. Ses Berlingo roulent à l’HVO, un carburant renouvelable confectionné à partir d’huiles de cuisson usagées et de graisses animales. Un pas vers une mobilité plus circulaire, même si le chemin est semé d’embûches.
Le HVO : un carburant d’avenir ?
Le HVO, ou huile végétale hydrotraitée, a un atout majeur : il est entièrement compatible avec les moteurs diesel actuels. Pas besoin de changer de véhicule ni d’infrastructure, ce qui simplifie la vie des entreprises déjà sur le terrain. En parcourant l’Europe, le Berlingo et un Fiat Ducato illustrent le potentiel de ce carburant alternatif, accompagné de données probantes.
Est-ce que ça sent la frite ?
Le projet intègre une collaboration avec SPH3, un expert français en capteurs intelligents, pour suivre l’utilisation de l’HVO et mesurer les émissions de CO₂ « du puits à la roue ». L’objectif ? Montrer que ces carburants à base de déchets peuvent alléger l’empreinte carbone, sans tout chambouler. Cela vient d’ailleurs d’une initiative interne, Star*Up de Stellantis, prouvant que les idées peuvent émerger des rangs inférieurs.
Les limites du HVO
Bon, soyons honnêtes, le HVO reste un carburant de combustion traditionnel et, par nature, polluant. De plus, la disponibilité des matières premières recyclées est limitée et la production coûte cher. On n’est pas encore prêts à l’adopter massivement.
Un pas dans la bonne direction
Cependant, chaque petite avancée compte. Réutiliser des déchets pour produire de l’énergie est une manière pragmatique d’avancer sans attendre une révolution technologique. Le Citroën Berlingo HVO n’est pas la solution ultime, mais il souligne qu’il existe des chemins alternatifs entre un tout-électrique rêvé et le statu quo. Cela mérite d’être exploré, non ?
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Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.

