En bref : • Velvet, fondée par Rachel Picard et Tim Jackson, est une nouvelle compagnie ferroviaire indépendante visant à ajouter 10 millions de places annuelles sur les lignes à grande vitesse du Grand Ouest français d'ici 2028. • La compagnie a levé 1 milliard d'euros en juin 2024, dont 850 millions destinés à l'achat de 12 rames Avelia Horizon (TGV M) auprès d'Alstom, avec un contrat de maintenance de 15 ans. • Focalisée sur l'axe Atlantique (Paris, Bordeaux, Nantes, Rennes, Angers), Velvet se positionne comme un complément à l'offre existante plutôt qu'un concurrent direct, visant à encourager le passage du transport routier au ferroviaire. • Le calendrier prévoit le début de fabrication des trains en juillet 2025, des essais techniques en 2026, les premières liaisons commerciales en 2027 et une mise en service complète en 2028. • Plusieurs défis restent à surmonter, notamment l'obtention de créneaux horaires attractifs auprès de SNCF Réseau et les potentiels retards de fabrication ou livraison des rames. |
Velvet : Une nouvelle révolution ferroviaire
Velvet, la première compagnie indépendante de trains à grande vitesse, entend métamorphoser l’offre ferroviaire dans le Grand Ouest d’ici 2028.
Vous êtes intrigué par ce nouveau joueur sur le marché ? Laissez-moi vous en dire plus.
Un nouvel acteur dans le paysage ferroviaire
Après les arrivées de Trenitalia et Renfe, un souffle nouveau se profile avec Velvet.
Cette société, fondée par Rachel Picard, ancienne directrice générale de Voyages SNCF, et Tim Jackson, ancien dirigeant d’Eurostar,
vise à ajouter 10 millions de places supplémentaires par an sur les lignes à grande vitesse. L’accent sera mis sur l’axe Atlantique, facilitant les trajets entre Paris, Bordeaux, Nantes, Rennes, et Angers en seulement deux heures.
Un objectif clair, une philosophie engageante
Velvet ne cherche pas à concurrencer les autres acteurs, mais plutôt à compléter et enrichir l’offre actuelle. En désaturant des lignes déjà chargées vers Nantes, Rennes, Angers et Bordeaux,
la compagnie veut encourager le passage du transport routier au ferroviaire, ce qui, soyons honnêtes, est crucial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Un financement ambitieux et une technologie de pointe
En juin 2024, Velvet (alors connue sous le nom de Proxima) a levé un impressionnant milliard d’euros grâce à Antin Infrastructure Partners et d’autres investisseurs.
Une part conséquente — 850 millions d’euros — sera dédiée à l’achat de 12 rames Avelia Horizon (TGV M) auprès d’Alstom, accompagnée d’un contrat de maintenance de 15 ans.
Ces trains dernier cri, avec une capacité de 740 places, présenteront un design intérieur distinctif, loin des standards de la SNCF.
La livrée vert sapin et lilas évoque modernité et confort : un choix tout à fait réfléchi.
Un calendrier de mise en service précis
Le début de la fabrication de ces TGV en France est prévu pour juillet 2025, marquant l’officialisation de la marque Velvet.
Les premiers essais techniques sont attendus en 2026, suivis d’une commercialisation des premières liaisons en 2027, avec une mise en circulation complète pour 2028.
Velvet, en collaboration avec Alstom, espère livrer un train entier chaque mois.
Cependant, de nombreux défis demeurent, notamment l’obtention de créneaux horaires attractifs auprès de SNCF Réseau, déjà surchargé.
Un marché en pleine évolution
Alors que Velvet se positionne comme un complément, la concurrence pourrait vite se densifier avec l’émergence d’autres acteurs.
Équilibrer rapport qualité-prix et coûts fixes sera essentiel pour séduire les voyageurs.
Des imprévus à anticiper
Un retard dans la fabrication ou la livraison des rames pourrait véritablement freiner leur lancement et donc, la montée en puissance de Velvet.
Qu’en pensez-vous ? Est-ce que tout cela ne vous rappelle pas l’engouement qu’il y a eu autour de la voiture électrique, avec toutes ses promesses ?
Pour plus d’informations sur les innovations ferroviaires, je vous invite à consulter ce lien.
Conclusion
Velvet est prometteur, mais la route est encore longue. Quel impact pensez-vous qu’elle aura sur votre manière de voyager à l’avenir ?

Je m’appelle Christian Robillard, passionné de véhicules électriques. J’ai toujours aimé l’innovation, mais ce qui me fascine, c’est comment une batterie peut révolutionner nos trajets. L’électrique, c’est un monde à explorer.